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Saint Horace (PJ) patron des archivistes

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Saint Horace (PJ) patron des archivistes Empty Saint Horace (PJ) patron des archivistes

Message par aurelien87 Ven 31 Aoû - 17:01

Saint Horace (PJ) patron des archivistes Horacesaintir3

La vie de l'homme dont je vais vous narrer, le très saint Horace, fut en tous points des plus exemplaire pour l'humanité et son long chemin vers le salut.
Sa piété fut des plus profonde et des plus humble, et son génie créateur demeure sans égal parmi les serviteurs de Dieu.


I) Un homme illuminé par la grâce.


Issue d'une région germanique aux confins septentrionaux de l'empire, suite à de multiples péripéties le jeune Horace vint peupler la région montagneuse de l'Auvergne, située sur les hauteurs du royaume de France dont le diocèse était gouverné par le bienheureux évêque Marlaeauvergne.
A l'image de celui ci, Horace développa tant des talents d'administrateurs et de gestion, qu'un modèle de piété et de contemplation envers le très-haut.

Les deux hommes s'étaient connus et rencontrés à l'occasion d'une cérémonie à la cathédrale de Clermont, lors une messe dominicale, tous deux attirée réciproquement par leurs auras exceptionnel, ceux ci devinrent vite ami, et se prirent rapidement à converser autour des préceptes de Saint François. Horace se rendit vite à l'évidence de l'adéquation de sa foi avec les valeurs de l'ordre de François de Gênes et de Frère Nico.

Le sage marlaeauvergne n'hésita pas longtemps à faire profiter l’Église de la foi et de la gérance de son frère Horace, il lui proposa de servir le très Haut et de guider les âmes en l'église de Montpensier.

Je suis prêt selon les exigences de l’Église à déménager dans une région en peuplement. Comme diacre ou prêtre. Sinon j'irai faucher le blé des pauvres franciscains.

Fidèle à la pensée de saint François et au dogme Aristotélicien, son amour fut exclusif pour Dieu, pour l’Église (guide suprême de l'Homme vers sa destinée) ainsi que pour l'Homme dans son unité et dans son intelligence que lui a concéder le Très-haut.

Cependant il n'oubliait pas de faire remarquer que, sans les vertus primordiales de l'humilité et du désintéressement, le chemin de certains hommes pouvaient s'égarer vers l'intérêt, la recherche d'une réputation ou de titres. Le jeune prêtre de Montpensier aimait alors à rappeler cette importance dans ses propos :

Si chaque sandale ne cherche qu'à marcher en dehors du chemin commun, c'est une faiblesse : car le chemin est rocailleux et on se perd facilement. Mieux vaudrait que tous se donnent la main !
Hélas les hommes veulent tous être... celui qui marche devant.

Peu à peu, dans son église retirée d'Auvergne, le sage Horace vint à renforcer son amour en Dieu dans son apparat le pure. Un mysticisme des plus profond s'installa en lui pour ne plus le quitter.

Tel Christos, il recherchait le dialogue le plus direct avec le Très-Haut, se qui se manifesta par une existence magnifiquement épurée de tout superflu.
Isolé et dépouillé à Montpensier, le prêtre vogua de prières en prières, d'extases en extases, et, soucieux de la cure des âmes de ses paroissiens, de messes en messes.

Il effectua Son premier voyage à Rome parmi les suivants de l'évêque et cardinal Marlaeauvergne, trépignant comme un nouvel ordonné, Horace s'était imaginé du Vatican la cité la plus merveilleuse et la plus exaltante sur terre. L'image de la cité de Dieu et de la Jérusalem céleste décrite dans les ouvrages de saint François lui obstruait l'esprit, tant son imaginaire s'emballait rien qu'à l'évocation de cette ville mythique.

Hélas ! Ce qu'il vit dans la cité du Vatican, lui laissa la plus grande déception et le plus vif dégout.
(Je ne décrirais pas ici le chaos lunaire qui régnait en ces lieux, mon âme et esprit préfère oublié ces moments si troublés...)

A la vue de l'orgueilleuse cité, il confia humblement à Marlaeauvergne :

L'ambition architecturale me semble fort prétentieuse...

Par l'intérmédiaire de son ami, évêque et cardinal, Horace fit connaissance des principaux membres de la curie, ses rencontres furent contrastées tant la perfidie, tel la créature sans nom, s'était infiltrée dans le saint des saint (Citons le vénal Césarion ou l'excommunié Sanctus).
Horace n'oublia pas de le faire remarquer :

Quant à la richesse... *regard s'attarde sur la luxueuse panoplie du cardinal*... je n'y attache point d'importance. Tant que j'ai de quoi grignoter pour éviter les faiblesses de corps, j'ai satisfaction.

Mais d'autres furent plus heureuse, notamment avec Arnvald, ou avec mon humble personne (regrettant de n'avoir eu le temps nécessaire à lui accorder, tant les affaires de l’Église et de la futur réforme m'assaillirent), mais sa rencontre la plus décisive fut celle du Franciscain parmi le plus actif et le plus écoutée de cette époque tourmentée : le grand prédicateur Frère Norv.



II) Disciple de Norv, le grand prédicateur.



La fougue et l'audace du cardinal inquisiteur l'avaient conquis, il buvait les moindres de ses paroles que celui çi prêchées dans les jardins du Vatican, trouvant là son modèle immédiat et nécessaire selon lui pour le bien de l’Église.

Dans ces mêmes jardins, il entama de beaux et lyriques discours avec certains de ses confrères ainsi qu'avec le grand inquisiteur en personne. Il partageaient tous deux les mêmes constats sur les vagues d'hétérodoxies parcourant les royaumes, et proclamaient les même méthodes :

J’œuvre depuis peu à Montpensier, pour essayer d'apporter aux autres villageois cette vision d'une foi nécessaire. Avec ma conviction et le verbe pour seules armes contre les dérives superstitieuses du monde paysan : elfes, foldingues, traumatisés de l'Inquisition, rites paganistes, relativismes...

Norv se réjouit de ce brillant disciple, il n'attendit guère longtemps pour le faire rentrer dans le cercle très fermé et très secret qu'était les Illuminatis.

Moult autres sujets les rassemblaient, correspondant aux plus profondes des valeurs d'Horace. On le vit, à l'instar de son mentor frère Norv, déclamer de violentes diatribes et critiques envers une Église conservatrice et gangrénée, dénonçant de ce fait le trafic des charges ecclésiastique et l’irréligiosité de certains clercs :

En instaurant des barrières tangibles au chemin classique de l'ambitieux, l’Église devient un frein à l'efficacité immédiate de leur élévation sociale. Et seul les hommes pieux qui cherchent à se définir avec sincérité dans l'engagement spirituel accepteront de subir le prix de la foi.

*écarquille de larges yeux vers l'assemblée, levant un doigt vers le ciel*

S'il soufflait autant de force et vie
dans l'âme et la tête de l’Église
que dans les curriculums pourpres
nul doute, le Royaume Céleste serait ici-bas !

Poussant, en son for intérieur, à une réforme de l’Église, il continua de plus bel, toujours fidèle à ses pensées :

La "voie médiane" me semble de plus un élément permettant d'éloigner les ambitieux qui ne chercherait à rentrer dans les ordres que de manière provisoire, pour satisfaire une ambition politique en profitant du vaste réseau relationnel de l’Église. Cette légèreté dans l'engagement religieux est une plaie, à mon sens. A l'identique du Opportunistus Mediocris, qui en cherchant à devenir curé de son village n'espère qu'un surcroît de prestige ; il souhaite moins rentrer dans les ordres qu'obtenir facilement un "titre" quelconque.

Horace n’œuvrait que pour le bien de l’Église, ses prêches participaient à l'évolution des mœurs et des pratiques qui se répercuteront plus tard au grand concile Vatican I, d'où vinrent les plus imposantes réformes qu'a connu l’Église depuis son existence.
Nous le savons, les bouleversement du dogme furent considérables, mais le droit canon connu aussi un essor sans précédent, et certains par leur vie exemplaire et leur influence en avaient préparé le terrain. Citons le plus grand des inquisiteur jarkov, le plus grand des prédicateur Norv, et bien sur, le jeune et pieux Horace.

Mais les agitations du Vatican ne convenaient guère à l'illuminati fraichement formé, il décida soudainement de repartir, œuvrant sur les chemins de Compostelle :

Horace s'est engagé dans une retraite spirituelle depuis deux semaines ; une pérégrination hasardeuse sur le chemin de Saint-Jacques et des journées solitaires dédiées à la prière.

Pour ensuite se couper du monde dans un couvent Franciscain, les frères du couvent se souviennent :

Étranger aux tracasseries du monde, Horace se redressait péniblement devant son écriteau. Les yeux fatigués quittaient enfin le parchemin pour s'envoler vers la fenêtre, vers le jardin silencieux du cloître puis s'échappant jusqu'au ciel... Presque immobile, Horace voyageait au royaume du souvenir, caressant à travers l'étoffe de sa robe le pendentif invisible /\ pendu à son cou.


III) Horace, l'archiviste.



Après quelques semaines de retraite solitaire, où j'eu loisir de prêcher aux oiseaux à l'identique de Saint François de Gênes, le Seigneur m'a replacé sur ces chemins foulés par les hommes. S'il me faut à nouveau prêcher les Enseignements Saints aux paysans du royaume de France, j'ignore la direction à prendre.

Il retourna, bien qu'après quelques hésitations, dans son diocèse de Clermont. Il avait en effet appris le récent décès de son ami Marlaeauvergne, départ qui avait bouleversé le Bourbonnais-Auvergne tant son aura avait dépassé ses simples fonctions d'évêque. Horace était désemparé.
La curie, dans sa sagesse, avait remplacer le défunt Marlaeauvergne par Himérius, ayant l'étoffe d'un homme comme feu Marlaeauvergne. Celui çi vint à appeler Horace à ses services, connaissant de réputation les qualités du prêtre.

Et comme il y en avait besoin de ses qualités !

En effet, ayant été remplacé à Montpensier, Horace hérita de la cure d'Aurillac qui avait été tenu durant maintes années par un thomiste, surnommé par ses paroissiens : "le grand benêt". Certes ce prêtre disposait d'une foi indéniable et inébranlable, invoquant Christos dans tous ses sermons, mais affligé d'un sourire tellement niais qu'il en ferait rire un canard. Rien ne passé, aucune lueur d'intelligence dans son regard n'était perceptible. Escroqué par les paroissiens les moins scrupuleux, chahuté par tous les enfants du village (on aurait retrouvé une fois le prêtre pendu par les pieds, la soutane à l'envers) et raillé par tous les clercs de la région, le pauvre hère ne souffrait apparemment pas de sa condition.

Certains prétendaient qu'il ne connaissait pas Aristote, ou tout du moins, qu'il en avait oublié ses préceptes, d'autres plus sournois affirmaient au contraire, que c'était Aristote qui avait oublié le pauvre thomiste.
On dit même qu'Horace le trouvait aussi réceptif que les oiseaux à qui il avait prêché !

Dans un premier temps, les paroissiens furent très mécontent du départ du "grand benêt", certains perdant leur source de revenus, d'autre leur principal sujet de raillerie.
Horace, en le remplaçant, du mettre en œuvre toutes ses compétences pour réorganiser la paroisse. C'est ainsi qu’éclot, dans cette administration à réinventer, les premiers registres d'Horace.

Tel Aristote, Horace mit par écrit tous ce qu'il pouvait l'être, et d'une façon très méticuleuse, afin de classer et de conserver. Rien ne fut épargné : les actes de baptêmes, de mariages, les activités des paroissiens, les fonctions de ses différents collaborateurs, leur appartenance à un ordre religieux. Bref, l'esprit d'Aristote semblait resurgir dans l’œuvre du pieux Horace.
Les paroissiens furent stupéfaits d'un tel travail, l'évêque Himérius d'avantage. Le prélat lui aurait demander de venir le seconder dans ses fonctions et d'étendre les archives d'Aurillac à tout le diocèse. Ce qu'il fit.

Le registre d'Horace prit ainsi de plus en plus d'ampleur, les laïcs observèrent avec curiosité et fascination ce système emprunté aux savants antiques. Les fidèles vinrent de plus en plus nombreux s'enregistrer auprès d'Horace, les diocèses voisins s'y associèrent. Le scriptorium de Clermont devint un formidable atelier d'écriture, et le bâtiment des archives, par sa démesure, était tout simplement comparée à la bibliothèque Romaine.
La réputation de l'entreprise fut telle, que son écho parvint jusqu'aux oreilles du nouveau Pape, le très saint père Eugène V.

D'Aurillac à Rome, Horace par son ingéniosité et sa dévotion envers l’Église était finalement parvenu à créer l'outil le plus puissant d'occident.

Les badauds ayant vu l'évènement se souviennent de l'immense cortège parcourant le royaume de France et le saint Empire, pour acheminer tous les documents des registres d'Horace vers la cité éternelle. Charpentiers et maçons s'activèrent à Rome pour construire un bâtiment d'une envergure sans précédent, comparable par sa majesté à la basilique saint Titus de Rome.

Horace, dans l'intérêt de l’Église et de ses tumultueuses réformes en cours, acquiesça les propositions de votre serviteur et de l'éminence Arnvald de devenir Archiviste personnel du pape et de l’Église universelle.
Les registres seraient conservés à Rome.

Saint Horace (PJ) patron des archivistes Registre02bj4

aurelien87

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