Hagiographie de Saint-Nicolas (PNJ)
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Hagiographie de Saint-Nicolas (PNJ)
hagiographie de Saint-Nicolas
L'enfance et l'adolescence
Nicolas Dury-Damour est né en mars de l'année 955 à Achouffe, en Ardenne, diocèse de Liège.
Les Dury-Damour sont de petite noblesse non fieffée. Nicolas est élevé dans un bon milieu. Il apprend à lire et à écrire. Sa constitution fragile ne lui permet pas d'exceller dans les exercices de combat, mais il impressionne par sa maîtrise du grec et du latin. Le curé du village lui fait lire les textes sacrés. Le petit Nicolas est fasciné par Aristote et Christos, et il envisage de suivre la voie de l’Église. Il intègre donc le séminaire à Liège.
C'est dans cette ville qu'il fait la connaissance de Geneviève. Il en tombe fou amoureux et se retrouve face à un dilemme : sa foi ou son amour. Si la mystique aristotélicienne le fascine toujours autant, la rigidité de certains professeurs le font douter de la sainteté de ceux qui se disent ses maîtres. L'annonce de la mort de sa mère est pour lui un choc terrible. Aussi Nicolas quitte-t-il le séminaire avant de prononcer ses vœux pour vivre avec Geneviève. Il demeurent tous deux à Liège quelques mois, Nicolas travaille comme écrivain public grâce à l'instruction des moines. Mais il étouffe dans la grande ville, et les collines ardennaises lui manquent. Ils décident de rejoindre le père de Nicolas à Achouffe.
La souffrance
En chemin vers Achouffe avec sa jeune épouse, Nicolas apprend le décès de son père. Ce nouveau coup est rude, mais Nicolas s'en sort grâce à l'amour de Geneviève et surtout grâce à une foi solide. Il reprend les affaires de son père comprenant de nombreuses forêts, des chasses et une mine d'ardoise. La richesse est là, de même que le bonheur quand Geneviève lui donne deux bons enfants.
En septembre 987, Geneviève retourne à Liège pour voir sa famille. Retenu par ses affaires, Nicolas reste à Achouffe. Deux semaines plus tard, il apprend que sa femme et ses deux fils sont morts noyés dans la Meuse quand le bateau qui les faisait traverser a sombré. C'est le coup fatal. Nicolas manque perdre la raison, mais sa foi le sauve ! Il est convaincu que sa femme et ses enfants vont prendre place à la droite d'Aristote. Alors, libéré de toutes contingences terrestres, il laisse là ses affaires, sa richesse et part. A ce moment, on perd sa trace.
L'accident
La Légende de Saint-Nicolas, relatée par François de Villeret, nous apprend qu'au début du XIe, Nicolas vivait comme boulanger à Rochefort. Il n'avait pas de plus grand plaisir que de gâter et protéger les enfants, lui qui n'avait pas eu la chance de voir grandir les siens. Rapidement, Nicolas fait l'unanimité autour de lui pour sa gentillesse, son amabilité mais aussi son érudition, sa foi et sa piété. Il fait montre de générosité en donnant selon ses pauvres moyens. Mais l'aristotélisme n'est pas solidement ancré, à Rochefort, et Nicolas passe pour un illuminé et un naïf. Mais il n'en a cure, pardonne à qui le méprise et continue à déborder de gentillesse et de générosité.
Un jour, voulant protéger un enfant qui avait volé le boucher pour se nourrir, Nicolas reçoit un coup de couteau. Il est transporté dans sa demeure, mais il y reste seul, mourant. Le lendemain matin, un dimanche à l'heure de la messe, il reparait à l'église. Sa blessure est guérie, sans même une cicatrice. Il traverse l'allée, droit vers l'autel. Il s'y agenouille sans prêter la moindre attention au curé et commence à prier. Le silence se fait dans l'église, plus personne n'ose bouger, que ce soit les membres ou les lèvres. Et au bout de quelques minutes, Nicolas se lève et part. Pour la deuxième fois dans son existence, sa Foi lui indique une nouvelle voie à suivre.
L’Apostolat
Pendant plusieurs mois, Nicolas va parcourir la région. De nombreuses légendes font état de guérisons d'enfants malades, mais aussi de dons sans communes mesure avec ses moyens. Il est arrivé un jour à Durbuy, sur les bords de l'Ourthe. Il a rassemblé les enfants sans prononcer une parole. Il a ouvert le petit sac qu'il portait à l'épaule et a commencé à distribuer les biscuits. Le sac semblait bien petit pour nourrir autant d'enfants. Mais à la surprise générale, il eut non seulement assez de biscuits, mais quand il repartit son sac semblait toujours plein.
Son chemin ramène Nicolas à Liège. Pour la première fois, il va sur la tombe de sa femme et de ses enfants. La légende raconte qu'il pleuvait mais que Nicolas était épargné par les gouttes. Il retourne au séminaire et achève sa formation pour devenir curé. Il est ordonné prêtre le 15 avril 1018. Il retourne alors à Rochefort pour devenir le curé de la paroisse.
Pendant trois ans, Nicolas va mener la paroisse avec douceur et fermeté. Avant lui, les paroissiens pratiquaient plus par tradition que par conviction. Mais devant un tel exemple de bonté, de générosité et de ferveur, ils se remirent à avoir la Foi ! Et Nicolas suscita nombre de vocations religieuses dans le village, mais aussi alentours.
La tradition
Nicolas s'éteint le 6 décembre 1021. A Rochefort, l'émoi fut important. Nicolas était aimé et respecté de tous. Les enfants furent si tristes de perdre un tel guide et protecteur que l'apprenti boulanger du village leur offrit des biscuits à la cannelle pour tenter d'apaiser leur chagrin.
Depuis ce jour, tous les ans à la même date, les gens de Rochefort offre des gâteaux aux enfants. La tradition s'est rapidement étendue aux villages alentours pour à toute la région, des Flandres à l'Alsace. Saint Nicolas est considéré comme le protecteur des enfants.
L'enfance et l'adolescence
Nicolas Dury-Damour est né en mars de l'année 955 à Achouffe, en Ardenne, diocèse de Liège.
Les Dury-Damour sont de petite noblesse non fieffée. Nicolas est élevé dans un bon milieu. Il apprend à lire et à écrire. Sa constitution fragile ne lui permet pas d'exceller dans les exercices de combat, mais il impressionne par sa maîtrise du grec et du latin. Le curé du village lui fait lire les textes sacrés. Le petit Nicolas est fasciné par Aristote et Christos, et il envisage de suivre la voie de l’Église. Il intègre donc le séminaire à Liège.
C'est dans cette ville qu'il fait la connaissance de Geneviève. Il en tombe fou amoureux et se retrouve face à un dilemme : sa foi ou son amour. Si la mystique aristotélicienne le fascine toujours autant, la rigidité de certains professeurs le font douter de la sainteté de ceux qui se disent ses maîtres. L'annonce de la mort de sa mère est pour lui un choc terrible. Aussi Nicolas quitte-t-il le séminaire avant de prononcer ses vœux pour vivre avec Geneviève. Il demeurent tous deux à Liège quelques mois, Nicolas travaille comme écrivain public grâce à l'instruction des moines. Mais il étouffe dans la grande ville, et les collines ardennaises lui manquent. Ils décident de rejoindre le père de Nicolas à Achouffe.
La souffrance
En chemin vers Achouffe avec sa jeune épouse, Nicolas apprend le décès de son père. Ce nouveau coup est rude, mais Nicolas s'en sort grâce à l'amour de Geneviève et surtout grâce à une foi solide. Il reprend les affaires de son père comprenant de nombreuses forêts, des chasses et une mine d'ardoise. La richesse est là, de même que le bonheur quand Geneviève lui donne deux bons enfants.
En septembre 987, Geneviève retourne à Liège pour voir sa famille. Retenu par ses affaires, Nicolas reste à Achouffe. Deux semaines plus tard, il apprend que sa femme et ses deux fils sont morts noyés dans la Meuse quand le bateau qui les faisait traverser a sombré. C'est le coup fatal. Nicolas manque perdre la raison, mais sa foi le sauve ! Il est convaincu que sa femme et ses enfants vont prendre place à la droite d'Aristote. Alors, libéré de toutes contingences terrestres, il laisse là ses affaires, sa richesse et part. A ce moment, on perd sa trace.
L'accident
La Légende de Saint-Nicolas, relatée par François de Villeret, nous apprend qu'au début du XIe, Nicolas vivait comme boulanger à Rochefort. Il n'avait pas de plus grand plaisir que de gâter et protéger les enfants, lui qui n'avait pas eu la chance de voir grandir les siens. Rapidement, Nicolas fait l'unanimité autour de lui pour sa gentillesse, son amabilité mais aussi son érudition, sa foi et sa piété. Il fait montre de générosité en donnant selon ses pauvres moyens. Mais l'aristotélisme n'est pas solidement ancré, à Rochefort, et Nicolas passe pour un illuminé et un naïf. Mais il n'en a cure, pardonne à qui le méprise et continue à déborder de gentillesse et de générosité.
Un jour, voulant protéger un enfant qui avait volé le boucher pour se nourrir, Nicolas reçoit un coup de couteau. Il est transporté dans sa demeure, mais il y reste seul, mourant. Le lendemain matin, un dimanche à l'heure de la messe, il reparait à l'église. Sa blessure est guérie, sans même une cicatrice. Il traverse l'allée, droit vers l'autel. Il s'y agenouille sans prêter la moindre attention au curé et commence à prier. Le silence se fait dans l'église, plus personne n'ose bouger, que ce soit les membres ou les lèvres. Et au bout de quelques minutes, Nicolas se lève et part. Pour la deuxième fois dans son existence, sa Foi lui indique une nouvelle voie à suivre.
L’Apostolat
Pendant plusieurs mois, Nicolas va parcourir la région. De nombreuses légendes font état de guérisons d'enfants malades, mais aussi de dons sans communes mesure avec ses moyens. Il est arrivé un jour à Durbuy, sur les bords de l'Ourthe. Il a rassemblé les enfants sans prononcer une parole. Il a ouvert le petit sac qu'il portait à l'épaule et a commencé à distribuer les biscuits. Le sac semblait bien petit pour nourrir autant d'enfants. Mais à la surprise générale, il eut non seulement assez de biscuits, mais quand il repartit son sac semblait toujours plein.
Son chemin ramène Nicolas à Liège. Pour la première fois, il va sur la tombe de sa femme et de ses enfants. La légende raconte qu'il pleuvait mais que Nicolas était épargné par les gouttes. Il retourne au séminaire et achève sa formation pour devenir curé. Il est ordonné prêtre le 15 avril 1018. Il retourne alors à Rochefort pour devenir le curé de la paroisse.
Pendant trois ans, Nicolas va mener la paroisse avec douceur et fermeté. Avant lui, les paroissiens pratiquaient plus par tradition que par conviction. Mais devant un tel exemple de bonté, de générosité et de ferveur, ils se remirent à avoir la Foi ! Et Nicolas suscita nombre de vocations religieuses dans le village, mais aussi alentours.
La tradition
Nicolas s'éteint le 6 décembre 1021. A Rochefort, l'émoi fut important. Nicolas était aimé et respecté de tous. Les enfants furent si tristes de perdre un tel guide et protecteur que l'apprenti boulanger du village leur offrit des biscuits à la cannelle pour tenter d'apaiser leur chagrin.
Depuis ce jour, tous les ans à la même date, les gens de Rochefort offre des gâteaux aux enfants. La tradition s'est rapidement étendue aux villages alentours pour à toute la région, des Flandres à l'Alsace. Saint Nicolas est considéré comme le protecteur des enfants.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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