Saint Bynarr (PJ) patron du duché de Bourgogne
Archevêché de Reims :: Bibliothèque Sainte-Geneviève :: La Bibliothèque :: Livre 3/C: les Saints Aristotéliciens
Page 1 sur 1
Saint Bynarr (PJ) patron du duché de Bourgogne
Hagiographie de Saint Bynarr
I - Présentation
Saint Bynarr est le patron du duché de Bourgogne, représentant de l'harmonie, de l'humilité ainsi que de la foi discrète et apaisante.
II - Enfance et début de carrière
Le très apprécié, très vénéré et très saint Père Bynarr naît en Bourgogne en 1407 et arrive à Sémur à une date inconnu de l’an de grâce 1453. Ses parents sont pauvres malgré leur habilité dans les métiers de la forge.
En dépit d'une force physique banale, le jeune Bynarr est doté d’une intelligence hors du commun. Le jour de son premier cours de catéchisme, il impressionne le curé de Sémur par ses connaissances théologiques acquises au cours de lectures assidues du Livre des Vertus, le seul livre que possédaient ses parents. Le curé est d’ailleurs si impressionné qu’il devient le mentor du jeune Bynarr, lui promettant un grand avenir dans l’Église, source d'une intense fierté pour ses parents.
Au séminaire, il continue d’impressionner les clercs, surtout Monseigneur Pandorim, l'archevêque de Bourgogne.
Il rejoint alors le très grand et très noble Ordre Cistercien, récemment fondé par Saint Arnvald. Il est nommé curé de Sémur et occupe l’intérim à diverses reprises dans d’autres paroisses bourguignonnes. Monseigneur Pandorim nomme le jeune prêtre archevêque coadjuteur de Bourgogne juste avant sa disparition.
III - Son Éminence, le Cardinal Bynarr
Le Frère Bynarr devient plus tard un des 12 cardinaux de la Curie Romaine. Lors de la réforme de l’Église, initiée par Eugène V, il se voit confier le diocèse suffrageant d'Autun dont fait partie Sémur, sa ville natale.
Il devient également responsable de la Congrégation de la Nonciature avec Son Éminence, le Cardinal Aaron de Nagan. On retient de son passage à la Nonciature son grand talent de diplomate, qui lui sert pour régler pacifiquement et dans la plus grande foi aristotélicienne de nombreuses crises de son époque.
En Janvier 1454, son grand talent reconnu, il se voit attribuer le poste d’archevêque métropolitain de Lyon, poste vacant depuis sa création et qui correspondait mieux à sa qualité de cardinal et à son habilité dans son travail pour l’Église. Plus tard, conscient de la nécessité de rencontrer les fidèles, il s’investit dans la Congrégation pour la Diffusion de la Foy : Bynarr fut également un grand évangélisateur.
IV - Retour aux sources
En tant que Cardinal-Chancelier de la Congrégation pour la Diffusion de la Foy, il consacra beaucoup de temps à se rapprocher des fidèles. Il avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. Il était un modèle pour ses fidèles qui venaient religieusement écouter ses douces paroles prononcées dans ses belles messes.
Outre ses contributions à l’Église locale, il s’impliqua aussi en politique. Il fut d’abord, pour sa ville, tribun et conseiller aux paysans. Il fit preuve d’une grande charité, donnant toujours aux pauvres. Il fut également juge et connétable de Bourgogne lors des crises de la Fronde et s’est présenté à maintes reprises sur la liste proposée par le parti VIENS.
On retiendra, de toute cette implication en politique, une volonté de contribuer à la vérité apportée par Aristote et un désir de justice et d’équité. Il a consacré sa vie sur tous les plans pour aider ses frères aristotéliciens. Bynarr fut vite considéré comme un saint en Bourgogne par la population. Il a contribué à instaurer l’Église au cœur du duché de Bourgogne. La Bourgogne est aujourd'hui un des duchés les plus aristotéliciens : c'est grâce à lui et à son action.
V - Agonie et Miracle
Sentant la mort arriver, il se rapprocha encore plus de ses fidèles avec lesquels il se mit à entretenir des liens étroits. Il aspirait à une Église très présente dans une Bourgogne unie dans l’amitié aristotélicienne, prospère et ayant une place dominante au sein des Royaumes. Il allait volontiers à la rencontre de ses fidèles et a toujours soutenu le projet d’ouverture de l’abbaye de Cluny.
Quelques heures avant sa mort, alors qu’il agonisait, il reçut d’abord les derniers sacrements puis la visite d’un jeune fidèle atteint de la vérole. Les médecins avaient prédit à cet enfant une mort certaine d’ici la fin de la semaine. Lui et ses parents entrèrent dans le presbytère en implorant le Tout-Puissant. Le prêtre qui donnait les derniers sacrements voulait qu’ils partent, ne souhaitant pas attraper la vérole, mais Bynarr, de sa voix de diplomate qui lui servit tant, l’invita à le laisser avec l'enfant. Il le prit donc dans ses bras. En même temps, il cueillit un lys qui poussait dans un bac de bois, sur le rebord de la fenêtre.
Bynarr dit alors au malade : « Demain, je ne serai plus de ce monde, j’ai déjà servi le Très-Haut comme je l’ai pu et maintenant, il m’appelle à le rejoindre ; mais toi, tu as encore tout à apprendre, tout à faire. Cette nuit, je vais prier pour que le Très-Haut te guérisse et, quand j’arriverai sur le Soleil, tu guériras. Demain, tandis que l’on me retrouvera mort dans mon lit, toi, tu te réveilleras soigné. Va, prends ce lys et retourne chez toi pour prier ! »
L’enfant acquiesça et s’en retourna en pleurant de joie. Toute la nuit jusqu’à minuit, heure où il s'endormit, il pria le Très-Haut. Bynarr, souhaita de ne plus être visité pour prier l’enfant avec toute sa ferveur, ce qu’il fit jusqu’à minuit, lorsque le Tout-Puissant le rappela. Le lendemain, on retrouva Bynarr mort, les mains en signe de prière, les yeux fermés et le sourire de la satisfaction du travail accompli aux lèvres. Au même moment, le petit enfant qu’il avait accueilli se réveilla, guéri. En dehors de sa maison, on trouva plusieurs dizaines de lys. Plusieurs Sémurois ont confirmé qu’il fut toute sa vie en parfaite santé et que, chaque jour, il entretint les lys.
De la vie de Saint Bynarr, on retiendra ses exceptionnelles contributions, à la Nonciature et à la Congrégation pour la Diffusion de la Foy. On se souviendra aussi de l’importance qu’il accorda à ses fidèles et au temps qu’il leur consacra. Son humilité est devenue légendaire.
Paix à son âme.
Témoignages édifiantKreuz de Castelnou, Cardinal-Archevêque d'Arles a écrit:Bynaar avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai toujours perçu...
Il forçait le respect, la gentillesse et la retenue par sa simple présence. J'ai eu l'occasion de le croiser souvent, de le découvrir la première fois en faisant son escorte alors qu'il était Nonce Apostolique. Il fut un des piliers incontournable à mon sens de l’Église pendant longtemps, et pas seulement dans sa province.Il était discret, en retrait même, trop aimable et bonhomme pour s'afficher ou se mettre en avant.
Il restera dans mon souvenir et mon cœur comme un être méticuleux, travailleur et discret. Réfléchissez un peu, et voyez le nombre de travaux, d'idées, de projets, où il fut associé. Jamais il ne s'est vanté d'être pourtant le Cardinal (ou l'un des Cardinaux) les plus longtemps en fonction. S'il devait être canonisé, il serait le Saint Patron de la Modestie et de l'Harmonie. C'est mon opinion...Lodovicus, archevêque de Cambrai a écrit:Toute la sainteté de Bynarr réside dans son humilité et sa foi discrète et apaisante.Père Elmoron, Cardinal-Archevêque de Bordeaux a écrit:Je suis abasourdi par la soudaineté de sa disparition, encore une lourde perte...j'ai eu le privilège de discuter régulièrement avec ce cardinal si discret et pourtant si impliqué. Que le Très Haut l'accueille comme il le mérite, prions pour lui.Gandalf_Nim, dignitaire templier a écrit:Je prie pour que Bynarr puisse revenir parmi nous. Seigneur, s'il Te plaît, rends-le nous encore un peu, nous avons besoin de tels hommes...Hludowic, évêque d'Autun a écrit:Hludowic entra sur la grande place de Rome. Il tenait à la main une annonce du conseil ducal bourguignon. Il l'a lu, la voix tremblante, la gorge serrée puis la placarda pour que tous puisse en prendre connaissance.Monseigneur Bynarr est décédé le seizième jour du neuvième mois de l'an de grâce 1454. Nous vous invitons à venir vous recueillir en la chapelle ardente jouxtant le monastère où il a vécu ses dernières heures. Les funérailles auront lieu en fin de semaine à Semur et seront officiées par le père Hludowic. Conformément à ses dernières volontés, trois hommes, Messires Snell, Leitmotiv et Kafit, et trois femmes, Dames Indira, Titco et Zaïna porteront le cercueil jusqu'au cimetière où Monseigneur Bynarr sera inhumé auprès de Dame Cosette.
Je tiens à préciser que le Père Lodovicus, vicaire de Langres, officiera à mes côtés pour ces funérailles. De même, la date exacte de la cérémonie vous sera communiquée très bientôt.
Hludowic repartit, la tête basse. Il avait du travail afin d'organiser au mieux l'enterrement de celui qui fut son maître, son supérieur, mais avant tout son ami.Inorn, archevêque de Lyon a écrit:Quelle tragédie !
Je serais à cet enterrement pour saluer une dernière fois Bynarr, le curé qui m'avait ordonné.Pater San Giovanni, Cardinal a écrit:il a aidé notre église à grandir, son œuvre n'aura pas été vaine, qu'il repose en Paix.Vilca, ex-Cardinal a écrit:Paix à son âme. Qu'il repose en paix. Sa vie aura été intense, il a beaucoup œuvré pour l’Église.
Relique
Son corps est inhumé en une chapelle latérale de l'église de Sémur.
Une mèche de cheveux bruns ayant appartenu à Bynarr de son vivant est conservée dans un reliquaire imposant en l'église de Sémur, son village natal du duché de Bourgogne.
Éléments associés :
- Duché de Bourgogne
- Modestie et Harmonie
- Humilité, foi discrète et apaisante
Paroles :
"En avançant lentement, on avance quand même"
"L'excommunication est une arme sacrée"
"Une vie de plus est revenue à son commencement" (Lettre aux Auvergnats concernant l'assassinat de leur duchesse Zeroukay)
Pensée pour Saint BynarrQuand un grand homme d’Église part
Tel notre ami le fervent Bynarr
Nous ne pouvons que penser
À toutes les brebis, que vers la vérité divine, il a guidé
AMEN
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
Sujets similaires
» Saint Loyats (PJ) Saint patron des Traducteurs
» Saint Horace (PJ) patron des archivistes
» Saint Valentin (PNJ) patron des amoureux
» Saint Origène (PNJ), patron des séminaristes
» Saint Himérius (PJ) patron des missionnaires
» Saint Horace (PJ) patron des archivistes
» Saint Valentin (PNJ) patron des amoureux
» Saint Origène (PNJ), patron des séminaristes
» Saint Himérius (PJ) patron des missionnaires
Archevêché de Reims :: Bibliothèque Sainte-Geneviève :: La Bibliothèque :: Livre 3/C: les Saints Aristotéliciens
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum