Petit guide du croyant Aristotélicien
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Petit guide du croyant Aristotélicien
Petit guide du croyant Aristotélicien
Préface :
Ce petit guide vous est offert pour vous guidez tout au long de vostre vie d’aristotélicien. Il comporte les idées et grandes ligne de l’église aristotélicienne, la description des sacrements ainsi que la liste des vertus et péchés. Espérons que ceci peux répondre à vos questions fréquente et qu’il sera un manuel pour vostre vie entière.
Père Pobelcourt, Théologien et Auteur
Introduction à l’Église Aristotélicienne
Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.
Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.
De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.
Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.
Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.
La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.
Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.
Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.
Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.
Les Sacrements de l’Église
Le baptême
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
Le baptême possède cette dimension spirituelle mais il possède aussi une valeur juridique. Comme tel certaines formalités doivent l'accompagner.
Baptême des enfants :
Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parants peuvent faire office de Parrains aristotélicien.
Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le ferra lui même que le jours où il demandera confirmation de ce baptême.
Baptême des adultes ( ou confirmations pour un adulte ayant été baptisé enfant) :
A) En faire la demande explicite
B) Etre reconnu saint d’esprit et capable de comprendre l’engagement.
C) Ne pas être déjà baptisé
S’il est déjà baptisé nous avons 2 cas :
C1) Si c'est dans l'église Aristotélicienne on peut par contre faire une confirmation du baptême. (C'est l'idéale si le baptisé à déjà pour des raisons RP signalé avoir été baptisé)
La confirmation est en général utilisé pour les adultes qui ont été baptisé enfants, ou ceux dont les traces du baptêmes ont été perdu ou entaché d’irrégularité)
C2) Si c’est dans une Eglise hérétique ou carrément une religion différente. Il faut en premier que le candidat renonce à ce baptême et rejette ça foi en disant avoir été trompé. Il subira une pénitence en rapport avec le niveau d’hérésie de son ancienne religion.
Il devra juste avant de recevoir le sacrement rappeler clairement et honnêtement qu’il renonce à ses anciennes croyances pour entrer pleinement et totalement dans l’amitié aristotélicienne. Dans le cas d’une reconversion la présence d’un parrain baptisé est obligatoire.
D) Etre inscrit aux registres du Vatican.
E) C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas du baptême de nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Évêque ou un cardinal de diriger la cérémonie.
F) Le parrainage est hautement souhaité mais non une obligation, à part pour les reconversions. Toute fois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions.
La Confession
Qui peux recevoir la confession :
Tout croyant
Qu’est-ce que la confession :
Une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce.
Ce que procure la confession :
Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :
– la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
– la réconciliation avec l’Église ;
– la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
– la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
– la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
– l’accroissement des forces spirituelles pour le combat aristotélicien.
L’Ordination
Diaconat
Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains ‘non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service’ ". Pour l’ordination au diaconat, le curé (où l’évêque) impose les mains, signifiant ainsi que le diacre est spécialement rattaché à l’évêque ou au curé dans les tâches de sa " diaconie ".
Le sacrement de l’Ordre les marques d’une empreinte (" caractère ") que nul ne peut faire disparaître. Il appartient entre autres aux diacres d’assister l’évêque et les prêtres dans la célébration des divins mystères, d’assister au mariage et de le bénir, de prêcher, de présider aux funérailles et de se consacrer aux divers services de la charité.
Sacerdoce (les prêtres)
Les évêques ont légitimement transmis, à divers membres de l’Église, et suivant des degrés divers, la charge de leur ministère ". " Leur fonction ministérielle a été transmise aux prêtres à un degré subordonné : ceux-ci sont établis dans l’Ordre du presbytérat pour être les coopérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique confiée par le Très-Haut. "
Sacerdoce Épiscopal
Parmi les différents ministères qui s’exercent dans l’Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l’épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines, sont les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique. "
La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctifier, confère aussi des charges d’enseigner et de gouverner ... En effet, ... par l’imposition des mains et par les paroles de la consécration, le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et visible, tiennent la place du Très-Haut lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle. Aussi, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, pontifes et pasteurs. "
Le mariage
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.
De la Sexualité
La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.
De l’indissolubilité
Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.
Des obstacles au mariage
Dans certains cas des obstacles se présentent qui empêchent les conjoints d'atteindre à l'amitié aristotélicienne dans le cadre du mariage. Ces cas sont les suivants:
- Un des deux est déja marié, ou bien ne peut se remarier.
- Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins.
- Sauf dispense spéciale accordée par l'Eglise, les clercs et les religieux ne peuvent être mariés
Le certificat de baptême peut être demandé. Si il advient qu’aucun certificat n’a été fait, une lettre du célébrant du baptême sera alors demandée.
Pour le mariage il faut deux témoins qui confirmeront la bonne foi, la liberté et le consentement mutuel des époux. Leur signature figurera sur le document déposé aux archives.
N’importe quel prêtre ou diacre peut officier un mariage. De préférence le curé du village de la femme.
Les différentes vertus et péchés
L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.
La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.
Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.
La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.
Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.
La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
Credo Aristotélicien
Sources
- Dogme Aristotélicien
- Droit Canonique RR
- Livre des Vertus
Théologien et auteur : Père Pobelcourt
Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.
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Préface :
Ce petit guide vous est offert pour vous guidez tout au long de vostre vie d’aristotélicien. Il comporte les idées et grandes ligne de l’église aristotélicienne, la description des sacrements ainsi que la liste des vertus et péchés. Espérons que ceci peux répondre à vos questions fréquente et qu’il sera un manuel pour vostre vie entière.
Père Pobelcourt, Théologien et Auteur
Introduction à l’Église Aristotélicienne
Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.
Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.
De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.
Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.
Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.
La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.
Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.
Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.
Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.
Les Sacrements de l’Église
Le baptême
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.
Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.
Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.
Le baptême possède cette dimension spirituelle mais il possède aussi une valeur juridique. Comme tel certaines formalités doivent l'accompagner.
Baptême des enfants :
Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parants peuvent faire office de Parrains aristotélicien.
Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le ferra lui même que le jours où il demandera confirmation de ce baptême.
Baptême des adultes ( ou confirmations pour un adulte ayant été baptisé enfant) :
A) En faire la demande explicite
B) Etre reconnu saint d’esprit et capable de comprendre l’engagement.
C) Ne pas être déjà baptisé
S’il est déjà baptisé nous avons 2 cas :
C1) Si c'est dans l'église Aristotélicienne on peut par contre faire une confirmation du baptême. (C'est l'idéale si le baptisé à déjà pour des raisons RP signalé avoir été baptisé)
La confirmation est en général utilisé pour les adultes qui ont été baptisé enfants, ou ceux dont les traces du baptêmes ont été perdu ou entaché d’irrégularité)
C2) Si c’est dans une Eglise hérétique ou carrément une religion différente. Il faut en premier que le candidat renonce à ce baptême et rejette ça foi en disant avoir été trompé. Il subira une pénitence en rapport avec le niveau d’hérésie de son ancienne religion.
Il devra juste avant de recevoir le sacrement rappeler clairement et honnêtement qu’il renonce à ses anciennes croyances pour entrer pleinement et totalement dans l’amitié aristotélicienne. Dans le cas d’une reconversion la présence d’un parrain baptisé est obligatoire.
D) Etre inscrit aux registres du Vatican.
E) C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas du baptême de nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Évêque ou un cardinal de diriger la cérémonie.
F) Le parrainage est hautement souhaité mais non une obligation, à part pour les reconversions. Toute fois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions.
La Confession
Qui peux recevoir la confession :
Tout croyant
Qu’est-ce que la confession :
Une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce.
Ce que procure la confession :
Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :
– la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
– la réconciliation avec l’Église ;
– la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
– la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
– la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
– l’accroissement des forces spirituelles pour le combat aristotélicien.
L’Ordination
Diaconat
Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains ‘non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service’ ". Pour l’ordination au diaconat, le curé (où l’évêque) impose les mains, signifiant ainsi que le diacre est spécialement rattaché à l’évêque ou au curé dans les tâches de sa " diaconie ".
Le sacrement de l’Ordre les marques d’une empreinte (" caractère ") que nul ne peut faire disparaître. Il appartient entre autres aux diacres d’assister l’évêque et les prêtres dans la célébration des divins mystères, d’assister au mariage et de le bénir, de prêcher, de présider aux funérailles et de se consacrer aux divers services de la charité.
Sacerdoce (les prêtres)
Les évêques ont légitimement transmis, à divers membres de l’Église, et suivant des degrés divers, la charge de leur ministère ". " Leur fonction ministérielle a été transmise aux prêtres à un degré subordonné : ceux-ci sont établis dans l’Ordre du presbytérat pour être les coopérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique confiée par le Très-Haut. "
Sacerdoce Épiscopal
Parmi les différents ministères qui s’exercent dans l’Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l’épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines, sont les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique. "
La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctifier, confère aussi des charges d’enseigner et de gouverner ... En effet, ... par l’imposition des mains et par les paroles de la consécration, le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et visible, tiennent la place du Très-Haut lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle. Aussi, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, pontifes et pasteurs. "
Le mariage
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.
De la Sexualité
La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.
De l’indissolubilité
Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.
Des obstacles au mariage
Dans certains cas des obstacles se présentent qui empêchent les conjoints d'atteindre à l'amitié aristotélicienne dans le cadre du mariage. Ces cas sont les suivants:
- Un des deux est déja marié, ou bien ne peut se remarier.
- Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins.
- Sauf dispense spéciale accordée par l'Eglise, les clercs et les religieux ne peuvent être mariés
Le certificat de baptême peut être demandé. Si il advient qu’aucun certificat n’a été fait, une lettre du célébrant du baptême sera alors demandée.
Pour le mariage il faut deux témoins qui confirmeront la bonne foi, la liberté et le consentement mutuel des époux. Leur signature figurera sur le document déposé aux archives.
N’importe quel prêtre ou diacre peut officier un mariage. De préférence le curé du village de la femme.
Les différentes vertus et péchés
L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.
La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.
Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.
La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.
Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.
La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
Credo Aristotélicien
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
Sources
- Dogme Aristotélicien
- Droit Canonique RR
- Livre des Vertus
Théologien et auteur : Père Pobelcourt
Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.
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Talona- Archevêque de Reims
- Nombre de messages : 1815
Localisation : Epernay
Date d'inscription : 06/09/2008
Feuille de personnage
Intelligence:
(255/255)
Statut: Erudit
Rang au sein de l'Eglise: Archevêque métropolitain
Re: Petit guide du croyant Aristotélicien
Vita de Sainte Ménehould - Sainte locale
Sainte patronne des veuves et des orphelins, sainte patronne de la ville de Sainte-Ménehould (Duché de Champagne)
I - Jeunesse et mariage
La guerre, ainsi que la misère et l’incertitude qui en découlait régnaient alors en maîtres. Sombre était cette époque où les petits-fils de Charlemagne se disputaient le trône de leur aïeul sans qu’ils ne décidassent de s’épargner les uns les autres, pas plus qu’à leurs peuples, aucune bassesse ni aucune vilénie. Au milieu de ce jeu de quilles : la comté de Champagne, jusqu’alors paisible, prospère et riante contrée, que le Très-Haut avait bénie sous les heureux auspices de Saint Rémi, mais qui subissait désormais les affres de la lutte sanglante qui déchirait les héritiers de l’Empire carolingiens. Et comme si cela ne suffisait pas, ces rois, contraints de céder du pouvoir à leurs vassaux pour pouvoir mener leur guerre fratricide ne les contrôlaient plus… la loi n’était plus celle que du plus fort.
C’est dans ce climat de grande instabilité que grandit la fille unique du seigneur Roland de Perthois et de Bathilde de Conflans, la jeune Ménehould, enfant née alors que la paix et Louis le Pieux vivaient encore, aux environs de l’An 830 à Perthes, une forte seigneurie proche de Saint-Dizier. Ménehould reçut une saine et pieuse éducation et fut tentée de prendre le voile. Cependant, les rigueurs du temps forçaient son père à trouver de puissantes alliances pour protéger les siens. Il lui fallait marier Ménehould, ce à quoi la jeune fille se résolut à contrecœur.
Néanmoins, la tâche ne serait guère aisée, puisque la jeune fille était réputée ne point être jolie. Frêle et peu amène, la revêche Ménehould n’avait pour seuls arguments que sa piété et son héritage. Ce qui n’était pas si mal… ou du moins suffisant pour que certains rejetons de noble naissance des environs s’y aventurent… sans qu’aucun ne pousse l’audace à poursuivre.
Néanmoins, le hasard fit bien les choses pour Roland. Jean, Vicomte d’Épernay, alors qu’il n’était que de passage par Perthes, s'entendit à merveille avec Ménehould, à tel point que la curieuse alchimie de l’amour fit son œuvre. Extérieurement, aucun couple n’eut pu être si peu assorti : Jean était aussi beau et grand que Ménehould était laide et fluette. Cependant, leurs cœurs se trouvèrent, à la plus grande surprise de tous, surtout, dit-on, parce qu’ils partageaient l’un et l’autre de fort hautes valeurs morales que Jean n’avait retrouvé en aucune femme sinon celle qui deviendrait son épouse.
Le mariage fut célébré trois mois plus tard à Epernay.
II - Du temps du bonheur à celui des pleurs
L’union était heureuse et les deux époux semblaient épanouis ensemble. De son côté, le peuple profitait des bontés de la nouvelle vicomtesse qui ne manquait jamais une occasion de pourvoir aux besoins spirituels et matériels des gens d’Epernay. Elle y gagna le respect et l’admiration de ceux qui la rencontraient. Cependant, si les mois passaient, le couple n’attendait toujours guère d’enfant, suscitant l’inquiétude des deux familles.
Malheureusement, les mois n’eurent guère l’occasion de beaucoup passer. Bientôt, un énième conflit éclata entre Germaniques, Lotharingiens et Français : Jean partit à la guerre et n’en revint pas.
La nouvelle atteignit Ménehould de plein fouet et la laissa profondément prostrée. Longtemps, elle demanda à Dieu de l’aider à surmonter sa peine, mais celle-ci ne s’estompait guère. Cependant, elle ne perdit pas foi et attendit encore et encore le message divin. Celui-ci lui fut délivré en rêve par l’archange Georges. En songe, il murmura à la jeune veuve : « Les enfants, Ménehould, les enfants ! »
La guerre avait jeté sur les routes de nombreux enfants qui fuyaient l’avancée de la soldatesque de tous les camps. Nombre d’entre eux étaient orphelins ou ignoraient ce qu’étaient devenus leurs parents. Ayant entendu le message de l’archange, Ménehould sortit enfin de sa prostration et releva ses manches.
III - Premier miracle : la multiplication des grains de maïs
Ne ménageant pas sa peine, elle et nombre de ses gens partirent sur les routes avec, pour sainte mission, de trouver et ramener à Epernay tous ces enfants errants. Bientôt, ceux-ci furent si nombreux que la population dut se priver pour les accueillir. « Pourquoi devrions-nous nous charger de ces bouches qui ne produisent rien alors que nous n’avons même pas assez pour nous-mêmes ? » disaient-ils. Invariablement, Ménehould répondait : « Parce que ce que nous donnons ici-bas, le Très-Haut nous le rendra en mille le jour du Jugement. » Mais cela ne suffirait bientôt plus. Epernay ne pouvait recueillir toute cette misère sans prendre le risque de périr elle-même.
Alors que la contestation grondait, l’hiver arrivait et les greniers se vidaient à vue d’œil. De toute part, Ménehould demanda de l’aide : au Comte, à l’archevêque, au Roy… tous se disaient sensibles et désireux d’aider, mais aucun ne pouvait se priver de ses propres réserves en cette époque de grande pénurie. La prière fut donc son dernier recours. Elle pria et pria encore, et Georges lui parla à nouveau en songe : « Ce que tu donnes ici-bas, le Seigneur a décidé de te le rendre au centuple tout de suite. Vas demain dans les greniers à maïs et ordonne que l’on mette leur contenu dans des sacs. »
Le lendemain, la sainte femme, pleine de foi dans le dessein divin, fit comme on le lui avait ordonné… les préposés étaient sceptiques et se demandaient quel plan se cachait derrière les ordres de Ménehould, cependant, ils commencèrent à s’exécuter. La rumeur gagna, elle, très vite tous les quartiers de la petite ville. Bientôt, une foule en colère se rassemblait près des silos, craignant qu’on la prive de ses moyens de subsistance, que leur maîtresse cache la nourriture et les en prive au profit exclusif de son cher projet… La tension était à son comble alors que les sacs s’empilaient sur les charrettes… vingt sacs, trente sacs, cinquante, quatre-vingts sacs… les habitants regardaient leurs réserves se vider devant leurs yeux furieux… Quant à Ménehould, elle ne savait à quoi s’attendre tout en gardant foi au message de son Créateur qu’il arriverait quelque chose. Et c’est là que le miracle se produisit. L’intendant, curieux de savoir ce qu’il restait dans le grenier alors que déjà cent sacs avaient été prélevés, alla vérifier les niveaux de grains restant… et quelle ne fut pas sa surprise de constater que le grenier était toujours aussi rempli que quand ils avaient commencé à remplir les sacs.
« Les greniers sont toujours pleins ! » Cria-t-il ! « Nous sommes sauvés ! »
La foule sembla ne pas tout de suite comprendre ce qui était en train de se produire, mais Ménehould, elle, le sut instantanément et tomba à genoux et pria. Venant s’agenouiller devant elle, l’intendant, les larmes aux yeux lui dit : « Ma dame-lige, pardonnez-moi, car j’ai douté de vous… vous êtes bénie de Dieu. » La sainte femme le prit dans ses bras et le pardonna en lui disant qu’il devait réserver ses louanges au Très-Haut seul.
Les habitants d’Epernay, eux, ayant saisi que chaque sac de maïs rempli était un sac offert par la providence étaient en liesse ou en prière, ou les deux à la fois. La ville allait pouvoir accueillir encore bien du monde et prévoir pour les années à venir.
IV - Deuxième miracle : la cavalcade interrompue
Après cet épisode inouï, la réputation de Ménehould se répandit rapidement dans toute la Champagne. Spontanément, des groupes d’enfants orphelins ou abandonnés se rassemblaient pour aller vers Epernay, tandis que Ménehould continuait à arpenter les routes pour les guider. Ces groupes, parfois fort larges, inquiétaient de plus en plus les troupes de Louis-le-Germanique qui était reparti en guerre contre son frère Charles-le-Chauve. Ils craignaient que cette jeunesse en mouvement serve en fait d’espions aux Français et révèle leurs positions. Aussi, ordre avait-il été donné de ne faire aucun quartier et de massacrer ces innocents qui arpentaient les routes.
Ménehould, ayant eu vent de cette instruction cruelle, en fut absolument révoltée, et redoubla d’efforts pour essayer de ramener les enfants saints et sauf vers l’abri qu’elle leur avait construit à Epernay.
Un jour, alors qu’elle cheminait, elle trouva un groupe de près de cent gamins qui marchaient le long d’un chemin, observé par un groupe d’une cinquantaine de cavaliers germains. Ceux-ci, manifestement, se préparaient à charger. N’écoutant que son cœur, la sainte femme se porta au-devant des soldats avec un drapeau blanc pour négocier et assurer qu’il ne s’agissait que d’innocents enfants. Les hommes de Louis n’en avaient cure, et n’attendirent même pas qu’elle soit à portée de voix pour déferler sur le juvénile attroupement.
Ménehould sentait le sol trembler et voyait déjà sa dernière heure arriver alors que les lances des cavaliers lancés au galop s’abaissaient. Elle en ferma les yeux, mais le silence se fit et le sol cessa de trembler. Quand elle rouvrit les yeux, elle constata que les chevaux étaient arrêtés à cinq mètres d’elles. Leurs cavaliers avaient beau leur frapper les flancs de leurs talons et de leur ordonner de reprendre leur route, les destriers refusaient d’obéir, et au lieu de cela, les canassons allèrent vers Ménehould et posèrent un genou à terre, s’inclinant devant elle, tandis qu’un rayon de lumière, perçant les nuages, l’illuminait.
Le chef des cavaliers, un rugueux Saxon qui vilipendait quelques secondes plus tôt sa monture, en descendit, vint à la rencontre de la sainte et s’agenouilla à son tour devant elle.
« Partonne-moi, parce que ch’ai pêché ! »
« J’entends ton repentir, mais c’est Dieu qui seul peut t’accorder Son pardon. Vis dans l’enseignement de la Vertu qu’Il nous a enseignée et tu seras pardonné et aimé... »
Conscient que Dieu accompagnait Ménehould, le Saxon escorta la sainte et les enfants jusqu’Epernay et promis de faire de même chaque fois qu’il croiserait des enfants. Ainsi cessèrent les massacres d'enfants.
V - L’œuvre de Ménehould
Ménehould poursuivit son œuvre durant de longues années encore. Après ces événements, sa renommée fut immense, et nombre de Champenois voulurent suivre son miséricordieux et généreux exemple. De nombreuses femmes ouvrirent des maisons où principalement des veuves s’occupaient des orphelins, et leur donnaient une éducation. Ménehould ne manquait jamais d’offrir son aide et son patronage à ceux et celles qui entendaient créer des institutions de ce type.
Modèle de vertu et de piété, Ménehould ne se remaria jamais par fidélité à son époux et continua à servir la communauté comme elle le pouvait, tout en gérant en bonne mère de famille la vicomté d’Epernay ainsi que la seigneurie du Perthois.
Tombant malade, au crépuscule d’une longue vie vertueuse passée à aider les autres et surtout les plus fragiles, elle s’inquiéta encore des autres, et c’est elle qui recommanda l’âme du curé qui vint la réconforter à Dieu… Ainsi mourut Ménehould, demandant encore à Dieu de venir au secours de son prochain.
Son décès plongea la Champagne dans la désolation et de nombreuses prières s’envolèrent au ciel pour elle. L’archevêque de Reims et l’Eglise, conscients de l’exemple édifiant qui était le sien ne tardèrent guère à instruire son dossier en béatification qui fut officialisée dès le 21 août de l’An 965. Fort attachées à la Sainte Vicomtesse Ménehould d’Epernay, Dame du Perthois, afin que son souvenir subsiste, la ville d’Epernay prit le nom de Sainte-Ménehould, ainsi qu’une bourgade du Perthois où elle aimait à se ressourcer et où elle avait bâti l’un de ses nombreux orphelinats. Son cœur repose dans la première ville, auprès de son tendre et doux époux, tandis que le reste de son corps a été inhumé en l’église de la seconde localité, en Perthois.
VI - Reliques connues :
- Couronne de Sainte-Ménehould conservée à Reims dans le trésor de la cathédrale.
- Châsse de Sainte-Ménehould dans laquelle repose son cœur : église de Sainte-Ménehould
- Gisant de Sainte-Ménehould : Chapelle (inactive) Sainte-Ménehould en Perthois.
- Os de la jambe d’un des chevaux de la cavalcade interrompue : Rome, Salle Trufaldinienne
- Sac de jute ayant servi à remplir les grains de maïs multipliés : Chapelle royale du Louvre
Sainte fêtée le 21 août
Sainte patronne des veuves et des orphelins, sainte patronne de la ville de Sainte-Ménehould (Duché de Champagne)
I - Jeunesse et mariage
La guerre, ainsi que la misère et l’incertitude qui en découlait régnaient alors en maîtres. Sombre était cette époque où les petits-fils de Charlemagne se disputaient le trône de leur aïeul sans qu’ils ne décidassent de s’épargner les uns les autres, pas plus qu’à leurs peuples, aucune bassesse ni aucune vilénie. Au milieu de ce jeu de quilles : la comté de Champagne, jusqu’alors paisible, prospère et riante contrée, que le Très-Haut avait bénie sous les heureux auspices de Saint Rémi, mais qui subissait désormais les affres de la lutte sanglante qui déchirait les héritiers de l’Empire carolingiens. Et comme si cela ne suffisait pas, ces rois, contraints de céder du pouvoir à leurs vassaux pour pouvoir mener leur guerre fratricide ne les contrôlaient plus… la loi n’était plus celle que du plus fort.
C’est dans ce climat de grande instabilité que grandit la fille unique du seigneur Roland de Perthois et de Bathilde de Conflans, la jeune Ménehould, enfant née alors que la paix et Louis le Pieux vivaient encore, aux environs de l’An 830 à Perthes, une forte seigneurie proche de Saint-Dizier. Ménehould reçut une saine et pieuse éducation et fut tentée de prendre le voile. Cependant, les rigueurs du temps forçaient son père à trouver de puissantes alliances pour protéger les siens. Il lui fallait marier Ménehould, ce à quoi la jeune fille se résolut à contrecœur.
Néanmoins, la tâche ne serait guère aisée, puisque la jeune fille était réputée ne point être jolie. Frêle et peu amène, la revêche Ménehould n’avait pour seuls arguments que sa piété et son héritage. Ce qui n’était pas si mal… ou du moins suffisant pour que certains rejetons de noble naissance des environs s’y aventurent… sans qu’aucun ne pousse l’audace à poursuivre.
Néanmoins, le hasard fit bien les choses pour Roland. Jean, Vicomte d’Épernay, alors qu’il n’était que de passage par Perthes, s'entendit à merveille avec Ménehould, à tel point que la curieuse alchimie de l’amour fit son œuvre. Extérieurement, aucun couple n’eut pu être si peu assorti : Jean était aussi beau et grand que Ménehould était laide et fluette. Cependant, leurs cœurs se trouvèrent, à la plus grande surprise de tous, surtout, dit-on, parce qu’ils partageaient l’un et l’autre de fort hautes valeurs morales que Jean n’avait retrouvé en aucune femme sinon celle qui deviendrait son épouse.
Le mariage fut célébré trois mois plus tard à Epernay.
II - Du temps du bonheur à celui des pleurs
L’union était heureuse et les deux époux semblaient épanouis ensemble. De son côté, le peuple profitait des bontés de la nouvelle vicomtesse qui ne manquait jamais une occasion de pourvoir aux besoins spirituels et matériels des gens d’Epernay. Elle y gagna le respect et l’admiration de ceux qui la rencontraient. Cependant, si les mois passaient, le couple n’attendait toujours guère d’enfant, suscitant l’inquiétude des deux familles.
Malheureusement, les mois n’eurent guère l’occasion de beaucoup passer. Bientôt, un énième conflit éclata entre Germaniques, Lotharingiens et Français : Jean partit à la guerre et n’en revint pas.
La nouvelle atteignit Ménehould de plein fouet et la laissa profondément prostrée. Longtemps, elle demanda à Dieu de l’aider à surmonter sa peine, mais celle-ci ne s’estompait guère. Cependant, elle ne perdit pas foi et attendit encore et encore le message divin. Celui-ci lui fut délivré en rêve par l’archange Georges. En songe, il murmura à la jeune veuve : « Les enfants, Ménehould, les enfants ! »
La guerre avait jeté sur les routes de nombreux enfants qui fuyaient l’avancée de la soldatesque de tous les camps. Nombre d’entre eux étaient orphelins ou ignoraient ce qu’étaient devenus leurs parents. Ayant entendu le message de l’archange, Ménehould sortit enfin de sa prostration et releva ses manches.
III - Premier miracle : la multiplication des grains de maïs
Ne ménageant pas sa peine, elle et nombre de ses gens partirent sur les routes avec, pour sainte mission, de trouver et ramener à Epernay tous ces enfants errants. Bientôt, ceux-ci furent si nombreux que la population dut se priver pour les accueillir. « Pourquoi devrions-nous nous charger de ces bouches qui ne produisent rien alors que nous n’avons même pas assez pour nous-mêmes ? » disaient-ils. Invariablement, Ménehould répondait : « Parce que ce que nous donnons ici-bas, le Très-Haut nous le rendra en mille le jour du Jugement. » Mais cela ne suffirait bientôt plus. Epernay ne pouvait recueillir toute cette misère sans prendre le risque de périr elle-même.
Alors que la contestation grondait, l’hiver arrivait et les greniers se vidaient à vue d’œil. De toute part, Ménehould demanda de l’aide : au Comte, à l’archevêque, au Roy… tous se disaient sensibles et désireux d’aider, mais aucun ne pouvait se priver de ses propres réserves en cette époque de grande pénurie. La prière fut donc son dernier recours. Elle pria et pria encore, et Georges lui parla à nouveau en songe : « Ce que tu donnes ici-bas, le Seigneur a décidé de te le rendre au centuple tout de suite. Vas demain dans les greniers à maïs et ordonne que l’on mette leur contenu dans des sacs. »
Le lendemain, la sainte femme, pleine de foi dans le dessein divin, fit comme on le lui avait ordonné… les préposés étaient sceptiques et se demandaient quel plan se cachait derrière les ordres de Ménehould, cependant, ils commencèrent à s’exécuter. La rumeur gagna, elle, très vite tous les quartiers de la petite ville. Bientôt, une foule en colère se rassemblait près des silos, craignant qu’on la prive de ses moyens de subsistance, que leur maîtresse cache la nourriture et les en prive au profit exclusif de son cher projet… La tension était à son comble alors que les sacs s’empilaient sur les charrettes… vingt sacs, trente sacs, cinquante, quatre-vingts sacs… les habitants regardaient leurs réserves se vider devant leurs yeux furieux… Quant à Ménehould, elle ne savait à quoi s’attendre tout en gardant foi au message de son Créateur qu’il arriverait quelque chose. Et c’est là que le miracle se produisit. L’intendant, curieux de savoir ce qu’il restait dans le grenier alors que déjà cent sacs avaient été prélevés, alla vérifier les niveaux de grains restant… et quelle ne fut pas sa surprise de constater que le grenier était toujours aussi rempli que quand ils avaient commencé à remplir les sacs.
« Les greniers sont toujours pleins ! » Cria-t-il ! « Nous sommes sauvés ! »
La foule sembla ne pas tout de suite comprendre ce qui était en train de se produire, mais Ménehould, elle, le sut instantanément et tomba à genoux et pria. Venant s’agenouiller devant elle, l’intendant, les larmes aux yeux lui dit : « Ma dame-lige, pardonnez-moi, car j’ai douté de vous… vous êtes bénie de Dieu. » La sainte femme le prit dans ses bras et le pardonna en lui disant qu’il devait réserver ses louanges au Très-Haut seul.
Les habitants d’Epernay, eux, ayant saisi que chaque sac de maïs rempli était un sac offert par la providence étaient en liesse ou en prière, ou les deux à la fois. La ville allait pouvoir accueillir encore bien du monde et prévoir pour les années à venir.
IV - Deuxième miracle : la cavalcade interrompue
Après cet épisode inouï, la réputation de Ménehould se répandit rapidement dans toute la Champagne. Spontanément, des groupes d’enfants orphelins ou abandonnés se rassemblaient pour aller vers Epernay, tandis que Ménehould continuait à arpenter les routes pour les guider. Ces groupes, parfois fort larges, inquiétaient de plus en plus les troupes de Louis-le-Germanique qui était reparti en guerre contre son frère Charles-le-Chauve. Ils craignaient que cette jeunesse en mouvement serve en fait d’espions aux Français et révèle leurs positions. Aussi, ordre avait-il été donné de ne faire aucun quartier et de massacrer ces innocents qui arpentaient les routes.
Ménehould, ayant eu vent de cette instruction cruelle, en fut absolument révoltée, et redoubla d’efforts pour essayer de ramener les enfants saints et sauf vers l’abri qu’elle leur avait construit à Epernay.
Un jour, alors qu’elle cheminait, elle trouva un groupe de près de cent gamins qui marchaient le long d’un chemin, observé par un groupe d’une cinquantaine de cavaliers germains. Ceux-ci, manifestement, se préparaient à charger. N’écoutant que son cœur, la sainte femme se porta au-devant des soldats avec un drapeau blanc pour négocier et assurer qu’il ne s’agissait que d’innocents enfants. Les hommes de Louis n’en avaient cure, et n’attendirent même pas qu’elle soit à portée de voix pour déferler sur le juvénile attroupement.
Ménehould sentait le sol trembler et voyait déjà sa dernière heure arriver alors que les lances des cavaliers lancés au galop s’abaissaient. Elle en ferma les yeux, mais le silence se fit et le sol cessa de trembler. Quand elle rouvrit les yeux, elle constata que les chevaux étaient arrêtés à cinq mètres d’elles. Leurs cavaliers avaient beau leur frapper les flancs de leurs talons et de leur ordonner de reprendre leur route, les destriers refusaient d’obéir, et au lieu de cela, les canassons allèrent vers Ménehould et posèrent un genou à terre, s’inclinant devant elle, tandis qu’un rayon de lumière, perçant les nuages, l’illuminait.
Le chef des cavaliers, un rugueux Saxon qui vilipendait quelques secondes plus tôt sa monture, en descendit, vint à la rencontre de la sainte et s’agenouilla à son tour devant elle.
« Partonne-moi, parce que ch’ai pêché ! »
« J’entends ton repentir, mais c’est Dieu qui seul peut t’accorder Son pardon. Vis dans l’enseignement de la Vertu qu’Il nous a enseignée et tu seras pardonné et aimé... »
Conscient que Dieu accompagnait Ménehould, le Saxon escorta la sainte et les enfants jusqu’Epernay et promis de faire de même chaque fois qu’il croiserait des enfants. Ainsi cessèrent les massacres d'enfants.
V - L’œuvre de Ménehould
Ménehould poursuivit son œuvre durant de longues années encore. Après ces événements, sa renommée fut immense, et nombre de Champenois voulurent suivre son miséricordieux et généreux exemple. De nombreuses femmes ouvrirent des maisons où principalement des veuves s’occupaient des orphelins, et leur donnaient une éducation. Ménehould ne manquait jamais d’offrir son aide et son patronage à ceux et celles qui entendaient créer des institutions de ce type.
Modèle de vertu et de piété, Ménehould ne se remaria jamais par fidélité à son époux et continua à servir la communauté comme elle le pouvait, tout en gérant en bonne mère de famille la vicomté d’Epernay ainsi que la seigneurie du Perthois.
Tombant malade, au crépuscule d’une longue vie vertueuse passée à aider les autres et surtout les plus fragiles, elle s’inquiéta encore des autres, et c’est elle qui recommanda l’âme du curé qui vint la réconforter à Dieu… Ainsi mourut Ménehould, demandant encore à Dieu de venir au secours de son prochain.
Son décès plongea la Champagne dans la désolation et de nombreuses prières s’envolèrent au ciel pour elle. L’archevêque de Reims et l’Eglise, conscients de l’exemple édifiant qui était le sien ne tardèrent guère à instruire son dossier en béatification qui fut officialisée dès le 21 août de l’An 965. Fort attachées à la Sainte Vicomtesse Ménehould d’Epernay, Dame du Perthois, afin que son souvenir subsiste, la ville d’Epernay prit le nom de Sainte-Ménehould, ainsi qu’une bourgade du Perthois où elle aimait à se ressourcer et où elle avait bâti l’un de ses nombreux orphelinats. Son cœur repose dans la première ville, auprès de son tendre et doux époux, tandis que le reste de son corps a été inhumé en l’église de la seconde localité, en Perthois.
VI - Reliques connues :
- Couronne de Sainte-Ménehould conservée à Reims dans le trésor de la cathédrale.
- Châsse de Sainte-Ménehould dans laquelle repose son cœur : église de Sainte-Ménehould
- Gisant de Sainte-Ménehould : Chapelle (inactive) Sainte-Ménehould en Perthois.
- Os de la jambe d’un des chevaux de la cavalcade interrompue : Rome, Salle Trufaldinienne
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Talona- Archevêque de Reims
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Date d'inscription : 06/09/2008
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