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Petit guide du croyant Aristotélicien

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Message par Talona Ven 13 Jan - 20:31

Petit guide du croyant Aristotélicien


Préface :

Ce petit guide vous est offert pour vous guidez tout au long de vostre vie d’aristotélicien. Il comporte les idées et grandes ligne de l’église aristotélicienne, la description des sacrements ainsi que la liste des vertus et péchés. Espérons que ceci peux répondre à vos questions fréquente et qu’il sera un manuel pour vostre vie entière.

Père Pobelcourt, Théologien et Auteur

Introduction à l’Église Aristotélicienne

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Les Sacrements de l’Église

Le baptême

Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:


"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.

Le baptême possède cette dimension spirituelle mais il possède aussi une valeur juridique. Comme tel certaines formalités doivent l'accompagner.

Baptême des enfants :

Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parants peuvent faire office de Parrains aristotélicien.
Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le ferra lui même que le jours où il demandera confirmation de ce baptême.

Baptême des adultes ( ou confirmations pour un adulte ayant été baptisé enfant) :

A) En faire la demande explicite

B) Etre reconnu saint d’esprit et capable de comprendre l’engagement.

C) Ne pas être déjà baptisé

S’il est déjà baptisé nous avons 2 cas :

C1) Si c'est dans l'église Aristotélicienne on peut par contre faire une confirmation du baptême. (C'est l'idéale si le baptisé à déjà pour des raisons RP signalé avoir été baptisé)
La confirmation est en général utilisé pour les adultes qui ont été baptisé enfants, ou ceux dont les traces du baptêmes ont été perdu ou entaché d’irrégularité)

C2) Si c’est dans une Eglise hérétique ou carrément une religion différente. Il faut en premier que le candidat renonce à ce baptême et rejette ça foi en disant avoir été trompé. Il subira une pénitence en rapport avec le niveau d’hérésie de son ancienne religion.
Il devra juste avant de recevoir le sacrement rappeler clairement et honnêtement qu’il renonce à ses anciennes croyances pour entrer pleinement et totalement dans l’amitié aristotélicienne. Dans le cas d’une reconversion la présence d’un parrain baptisé est obligatoire.

D) Etre inscrit aux registres du Vatican.

E) C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas du baptême de nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Évêque ou un cardinal de diriger la cérémonie.

F) Le parrainage est hautement souhaité mais non une obligation, à part pour les reconversions. Toute fois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions.

La Confession

Qui peux recevoir la confession :

Tout croyant

Qu’est-ce que la confession :

Une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce.

Ce que procure la confession :

Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :

– la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
– la réconciliation avec l’Église ;
– la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
– la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
– la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
– l’accroissement des forces spirituelles pour le combat aristotélicien.

L’Ordination

Diaconat

Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains ‘non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service’ ". Pour l’ordination au diaconat, le curé (où l’évêque) impose les mains, signifiant ainsi que le diacre est spécialement rattaché à l’évêque ou au curé dans les tâches de sa " diaconie ".
Le sacrement de l’Ordre les marques d’une empreinte (" caractère ") que nul ne peut faire disparaître. Il appartient entre autres aux diacres d’assister l’évêque et les prêtres dans la célébration des divins mystères, d’assister au mariage et de le bénir, de prêcher, de présider aux funérailles et de se consacrer aux divers services de la charité.

Sacerdoce (les prêtres)

Les évêques ont légitimement transmis, à divers membres de l’Église, et suivant des degrés divers, la charge de leur ministère ". " Leur fonction ministérielle a été transmise aux prêtres à un degré subordonné : ceux-ci sont établis dans l’Ordre du presbytérat pour être les coopérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique confiée par le Très-Haut. "

Sacerdoce Épiscopal

Parmi les différents ministères qui s’exercent dans l’Église depuis les premiers temps, la première place, au témoignage de la Tradition, appartient à la fonction de ceux qui, établis dans l’épiscopat, dont la ligne se continue depuis les origines, sont les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique. "

La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctifier, confère aussi des charges d’enseigner et de gouverner ... En effet, ... par l’imposition des mains et par les paroles de la consécration, le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d’une façon éminente et visible, tiennent la place du Très-Haut lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle. Aussi, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, pontifes et pasteurs. "

Le mariage

Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:

"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.

Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.

Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

De la Sexualité

La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.

De l’indissolubilité

Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.

Des obstacles au mariage

Dans certains cas des obstacles se présentent qui empêchent les conjoints d'atteindre à l'amitié aristotélicienne dans le cadre du mariage. Ces cas sont les suivants:

- Un des deux est déja marié, ou bien ne peut se remarier.
- Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins.
- Sauf dispense spéciale accordée par l'Eglise, les clercs et les religieux ne peuvent être mariés

Le baptême est requit pour le mariage

Le certificat de baptême peut être demandé. Si il advient qu’aucun certificat n’a été fait, une lettre du célébrant du baptême sera alors demandée.

Pour le mariage il faut deux témoins qui confirmeront la bonne foi, la liberté et le consentement mutuel des époux. Leur signature figurera sur le document déposé aux archives.

N’importe quel prêtre ou diacre peut officier un mariage. De préférence le curé du village de la femme.

Les différentes vertus et péchés

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

Credo Aristotélicien

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Sources

- Dogme Aristotélicien
- Droit Canonique RR
- Livre des Vertus

Théologien et auteur : Père Pobelcourt

Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.
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