Bureau de la diaconesse Rosa
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Bureau de la diaconesse Rosa
La Blonde d'Arras épousseta son nouveau bureau et les livres, mit au mur quelques gravures de Sainte-Boulasse et de Sainte-Illinda, qu'elle affectionnait particulièrement, remplit son encrier, biseauta sa plume.
Tout était fin prêt pour accueillir le fidèle qui aurait besoin de ses services. Elle sourit l'air satisfait, ce qu'elle désirait depuis son retour de sa très longue retraite s'accomplissait enfin. Servir son prochain, par le salut de l'âme.
Tout était fin prêt pour accueillir le fidèle qui aurait besoin de ses services. Elle sourit l'air satisfait, ce qu'elle désirait depuis son retour de sa très longue retraite s'accomplissait enfin. Servir son prochain, par le salut de l'âme.
Rosa- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 24/09/2008
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Re: Bureau de la diaconesse Rosa
Préparation de messe du 25 août 1461:
[Dimanche 25 août 1461]
La Blonde Soeur se préparait à donner sa dernière messe à Arras. Avec un gros pincement de coeur. Si elle avait pu, elle continuerait à s'occuper de la paroisse ici, en plus de celle de Tournai.
Elle avait revêtu son aube blanche, soigné particulièrement sa mise, soupira et alla sonner des cloches afin que les arrageois s'assemblent pour cette messe.
Chers Frères et Soeur,
C'est avec une émotion non dissimulée que je vous accueille aujourd'hui. Soyez les bienvenus dans la Maison du Seigneur.
Je vous invite à réciter la prière de demande de pardon:
A présent, récitons ensemble le Credo:
Mes frères et sœurs, mes amis, je vais vous parler aujourd’hui de l’amitié. L’amitié, cette vertu essentielle sans laquelle aucune vie en société ne saurait être ... vivable.
Ecoutons Saint-Georges quand il dit à la vieille femme :
Mes frères et soeurs, l'amitié est une vertu indispensable. S'élever contre une personne qui donne de son temps, de ses capacités pour faire vivre la Cité, lui permettant de vivre durant la dure période estivale est indigne des principes aristotéliciens. Pire, la traiter en ennemi, en personne dangereuse met en péril les amitiés forgées pendant près d'une année, divisant les citoyens entre eux.
J'invite chacun à se remettre en question, faire amende honorable et le choix d'inviter l'amour aristotélicien à inonder à nouveau les coeurs de cette Ville.
Un instant de pause avant de conclure:
Cette messe sera la dernière pour moi. L'Amitié m'étant trop précieuse je ne puis rester ici, je fais le choix de retrouver mes Amis. Ceux qui ont démontré cet appui indéfectible. Vous me manquerez je me suis beaucoup attachée à cette paroisse.
A présent, prenons la communion.
Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen.
Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!!
Puis elle alla à la porte, saluer ceux qui étaient encore pour quelques jours ses paroissiens.
[Dimanche 25 août 1461]
La Blonde Soeur se préparait à donner sa dernière messe à Arras. Avec un gros pincement de coeur. Si elle avait pu, elle continuerait à s'occuper de la paroisse ici, en plus de celle de Tournai.
Elle avait revêtu son aube blanche, soigné particulièrement sa mise, soupira et alla sonner des cloches afin que les arrageois s'assemblent pour cette messe.
Chers Frères et Soeur,
C'est avec une émotion non dissimulée que je vous accueille aujourd'hui. Soyez les bienvenus dans la Maison du Seigneur.
Je vous invite à réciter la prière de demande de pardon:
Je vous invite également à venir vous confesser au confessionnal après la messe, pour ceux qui le désirent.Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
A présent, récitons ensemble le Credo:
Mes frères et sœurs, mes amis, je vais vous parler aujourd’hui de l’amitié. L’amitié, cette vertu essentielle sans laquelle aucune vie en société ne saurait être ... vivable.
Ecoutons Saint-Georges quand il dit à la vieille femme :
A présent lisons le Livre des vertus. Aristote nous guide sur le chemin de l’amitié. Partageons cet extrait de son dialogue avec Polyphilos et son fils Eumónos:"Pourquoi vouloir frapper cette femme? Alors que les riches seigneurs de Mari vous ont gardé par devers eux d'innombrables richesses, elle vous a offert tout ce qu'elle possédait. Tu te moques de son don, mais elle a donné de son essentiel alors qu'eux ne vous ont laissé que de leur superflu. Prenez ces quelques grains de blé et emportez-les avec vous: ils vous sembleront bien lourd au coeur de l'Enfer lunaire".
Elle prit une grande inspiration avant d'enchaîner sur le sermon:Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.
Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.
Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociales et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.
Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?
Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
Mes frères et soeurs, l'amitié est une vertu indispensable. S'élever contre une personne qui donne de son temps, de ses capacités pour faire vivre la Cité, lui permettant de vivre durant la dure période estivale est indigne des principes aristotéliciens. Pire, la traiter en ennemi, en personne dangereuse met en péril les amitiés forgées pendant près d'une année, divisant les citoyens entre eux.
J'invite chacun à se remettre en question, faire amende honorable et le choix d'inviter l'amour aristotélicien à inonder à nouveau les coeurs de cette Ville.
Un instant de pause avant de conclure:
Cette messe sera la dernière pour moi. L'Amitié m'étant trop précieuse je ne puis rester ici, je fais le choix de retrouver mes Amis. Ceux qui ont démontré cet appui indéfectible. Vous me manquerez je me suis beaucoup attachée à cette paroisse.
A présent, prenons la communion.
Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen.
Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!!
Puis elle alla à la porte, saluer ceux qui étaient encore pour quelques jours ses paroissiens.
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