1-5 Les funérailles.
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1-5 Les funérailles.
Sacrement des funérailles, aussi appelé derniers sacrements.
La cause matérielle = le corps d'un fidèle ou d'un croyant suivant un enseignement religieux (pastorale,...)
La cause efficiente = tous les clercs peuvent s'occuper des funérailles
La cause formelle = la messe et la mise en terre
La cause finale = dernier hommage à la dépouille et adieux au monde terrestre
La cause matérielle
Les funérailles constituant le dernier sacrement, il est capital de s'assurer que l'éradication du lien entre le corps terrestre et l'âme a bien eu lieu et est définitive.
L'officiant ne respectant pas cette règle primordiale pourra être poursuivi par la Sainte Inquisition.
La cause efficiente
Tout clerc de l'Eglise Aristotélicienne, quelque soit sa charge, peut officier mais seul l'évêque du diocèse où la cérémonie aura lieu peut donner l'accord d'inhumation.
En cas de décès d'un Evêque ou Archevêque, seule une assemblée épiscopale à laquelle il appartient, ou seule la Curie dans le cas d'un Cardinal, est autorisée à ordonner son inhumation.
Dans le cas du décès du pape, le cardinal camerlingue est celui qui constatera le décès puis transmettra l'information à la Curie avant d'établir un acte authentique destiné aux fidèles.
La cause formelle
La messe
Tout fidèle aristotélicien décédé a le droit à la cérémonie funèbre.
Une cérémonie funèbre peut avoir lieu pour les personnes n'ayant pas encore reçu le sacrement du baptême mais ayant néanmoins suivi à leur façon le chemin de la Vertu, à la demande exclusive d'un membre aristotélicien de la famille.
Toutefois seul le corps d'un fidèle pourra être présent dans l'Eglise ou en terre consacrée. Sont donc notamment interdits dans l'église, les hétérodoxes, les suicidés et les excommuniés.
La mise en terre.
Seuls les fidèles aristotéliciens étant morts sans renoncer à leur foi et non sujets à interdit peuvent être inhumés en terre consacrée et bénéficier d'une sépulture distincte.
Tous les autres devront être enterrés ou brûlés à plus de cent pas d'un lieu consacré.
La cause finale
La cérémonie de mise en terre terminée, il est évident que si le défunt venait à réapparaitre, cela serait considéré comme subterfuge ou tromperie.
Dans ce cas, l'Inquisition devra être saisie et enquêter pour déterminer s'il y a eu mensonge envers l'Eglise. L'officialité épiscopale compétente rendra un jugement et une excommunication, selon la gravité des faits reprochés, pourra être prononcée par un cardinal.
S'il s'avérait que la personne ayant été mise en terre n'était pas la bonne, un avis d'excommunication immédiate serait édicté à l'encontre de la personne fraudeuse.
S'il s'avérait qu'il s'agit d'une tentative d'usurpation d'identité, le cas serait transmis aux justices temporelle et inquisitoriale en vue d'une excommunication de l'usurpateur.
Dans tous les cas, si des funérailles ont eu lieu et si la personne n'est pas reconnue morte après l'enquête de l'Inquisition, une confirmation des sacrements reçus avant les funérailles sera nécessaire.
Notes
- Les funérailles d'un fidèle marié met fin à l'union matrimoniale et donne l'opportunité d'un remariage pour le survivant en regard du droit canon portant sur le mariage.
- La transmission des titres de noblesse se fait selon les règles nationales des royaumes et territoires concernés.
La cause matérielle = le corps d'un fidèle ou d'un croyant suivant un enseignement religieux (pastorale,...)
La cause efficiente = tous les clercs peuvent s'occuper des funérailles
La cause formelle = la messe et la mise en terre
La cause finale = dernier hommage à la dépouille et adieux au monde terrestre
La cause matérielle
Les funérailles constituant le dernier sacrement, il est capital de s'assurer que l'éradication du lien entre le corps terrestre et l'âme a bien eu lieu et est définitive.
L'officiant ne respectant pas cette règle primordiale pourra être poursuivi par la Sainte Inquisition.
La cause efficiente
Tout clerc de l'Eglise Aristotélicienne, quelque soit sa charge, peut officier mais seul l'évêque du diocèse où la cérémonie aura lieu peut donner l'accord d'inhumation.
En cas de décès d'un Evêque ou Archevêque, seule une assemblée épiscopale à laquelle il appartient, ou seule la Curie dans le cas d'un Cardinal, est autorisée à ordonner son inhumation.
Dans le cas du décès du pape, le cardinal camerlingue est celui qui constatera le décès puis transmettra l'information à la Curie avant d'établir un acte authentique destiné aux fidèles.
La cause formelle
La messe
Tout fidèle aristotélicien décédé a le droit à la cérémonie funèbre.
Une cérémonie funèbre peut avoir lieu pour les personnes n'ayant pas encore reçu le sacrement du baptême mais ayant néanmoins suivi à leur façon le chemin de la Vertu, à la demande exclusive d'un membre aristotélicien de la famille.
Toutefois seul le corps d'un fidèle pourra être présent dans l'Eglise ou en terre consacrée. Sont donc notamment interdits dans l'église, les hétérodoxes, les suicidés et les excommuniés.
La mise en terre.
Seuls les fidèles aristotéliciens étant morts sans renoncer à leur foi et non sujets à interdit peuvent être inhumés en terre consacrée et bénéficier d'une sépulture distincte.
Tous les autres devront être enterrés ou brûlés à plus de cent pas d'un lieu consacré.
La cause finale
La cérémonie de mise en terre terminée, il est évident que si le défunt venait à réapparaitre, cela serait considéré comme subterfuge ou tromperie.
Dans ce cas, l'Inquisition devra être saisie et enquêter pour déterminer s'il y a eu mensonge envers l'Eglise. L'officialité épiscopale compétente rendra un jugement et une excommunication, selon la gravité des faits reprochés, pourra être prononcée par un cardinal.
S'il s'avérait que la personne ayant été mise en terre n'était pas la bonne, un avis d'excommunication immédiate serait édicté à l'encontre de la personne fraudeuse.
S'il s'avérait qu'il s'agit d'une tentative d'usurpation d'identité, le cas serait transmis aux justices temporelle et inquisitoriale en vue d'une excommunication de l'usurpateur.
Dans tous les cas, si des funérailles ont eu lieu et si la personne n'est pas reconnue morte après l'enquête de l'Inquisition, une confirmation des sacrements reçus avant les funérailles sera nécessaire.
Notes
- Les funérailles d'un fidèle marié met fin à l'union matrimoniale et donne l'opportunité d'un remariage pour le survivant en regard du droit canon portant sur le mariage.
- La transmission des titres de noblesse se fait selon les règles nationales des royaumes et territoires concernés.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: 1-5 Les funérailles.
Les funérailles aristotéliciennes
I) Administration
A) Les conditions
-1) Être reconnu définitivement mort par au moins un médecin et un clerc (Avoir été éradiqué)
-2) Être baptisé ou avoir entamé récemment la procédure en vue du baptême (au minimum être inscrit aux Archives du Vatican). En ce qui concerne les funérailles, les catéchumènes sont donc à considérer comme des fidèles.
Ne pas être sujet à interdiction (voir point C)
B) Le lieu
Pour tout fidèle défunt les funérailles doivent généralement être célébrées dans l'église de sa propre paroisse.
Il est cependant permis à tout fidèle, comme à ceux à qui il revient de s'occuper des funérailles d'un fidèle défunt, de choisir pour les funérailles une autre église avec le consentement de celui qui en a la charge et en informant le propre curé du défunt.
Si la mort est survenue hors de la propre paroisse et que le cadavre n'y a pas été transporté et si aucune église n'a été légitimement choisie pour les funérailles, ces dernières seront célébrées dans l'église paroissiale où la mort est survenue.
C) Les limitations
Doivent être privés des funérailles ecclésiastiques, à moins qu'ils n'aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort:
1. les apostats, hérétiques et schismatiques notoires;
2. les autres pécheurs manifestes, auxquels les funérailles ecclésiastiques ne peuvent être accordées sans scandale public des fidèles.
3. les suicidés.
Si quelque doute surgit, la sainte inquisition pourra trancher.
D) L'organisateur
C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas de l’enterrement d’un membre du clergé, d’un nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Evêque ou à un cardinal de diriger la cérémonie.
II) Exemple de cérémonie
I) Administration
A) Les conditions
-1) Être reconnu définitivement mort par au moins un médecin et un clerc (Avoir été éradiqué)
-2) Être baptisé ou avoir entamé récemment la procédure en vue du baptême (au minimum être inscrit aux Archives du Vatican). En ce qui concerne les funérailles, les catéchumènes sont donc à considérer comme des fidèles.
Ne pas être sujet à interdiction (voir point C)
B) Le lieu
Pour tout fidèle défunt les funérailles doivent généralement être célébrées dans l'église de sa propre paroisse.
Il est cependant permis à tout fidèle, comme à ceux à qui il revient de s'occuper des funérailles d'un fidèle défunt, de choisir pour les funérailles une autre église avec le consentement de celui qui en a la charge et en informant le propre curé du défunt.
Si la mort est survenue hors de la propre paroisse et que le cadavre n'y a pas été transporté et si aucune église n'a été légitimement choisie pour les funérailles, ces dernières seront célébrées dans l'église paroissiale où la mort est survenue.
C) Les limitations
Doivent être privés des funérailles ecclésiastiques, à moins qu'ils n'aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort:
1. les apostats, hérétiques et schismatiques notoires;
2. les autres pécheurs manifestes, auxquels les funérailles ecclésiastiques ne peuvent être accordées sans scandale public des fidèles.
3. les suicidés.
Si quelque doute surgit, la sainte inquisition pourra trancher.
D) L'organisateur
C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas de l’enterrement d’un membre du clergé, d’un nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Evêque ou à un cardinal de diriger la cérémonie.
II) Exemple de cérémonie
jeandalf a écrit:
Enterrement
Pourquoi enterrer nos mort ?
L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur.
1) Le début (soit à la levée du corps, soit à l’arrivée du cercueil à l’église ou au cimetière)
Le prêtre :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèle : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).
Le prêtre : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).
Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).
Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.
Tous : Amen
2) A l’église ou au cimetière
A l’entrée se trouve un panier d’osier avec comme seul objet un médaillon d’Aristote et éventuellement le présent du prêtre s’il était un ami proche du défunt, les amis déposeront un fruit ou un pain dans la corbeille. Parfois certains déposent quelques écus ou d’autres consommable. ( Le contenu de la corbeille étant distribué aux mendiants après la cérémonie ). Lorsque tout le monde serra en place, un proche du défunt prendra la corbeille et une partie des offrandes pour le moment du signe des amis. En général c’est la même personne qui lira le texte lors du signe de la mémoire.
Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère (soeur) et de lui demander de lui faire bon accueil.
Le signe de la lumière
( on allume en silence les cierges autour du cercueil )
Le prêtre : "L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de < Nom du défunt > qui le (la) conduit maintenant au Royaume de Dieu !"
Le signe de la foi
Le prêtre : :< Nom du défunt >. nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".
Le signe des amis
( l’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié )
Le prêtre : < Nom du défunt >,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".
Le signe de la mémoire
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme ( d'une femme ) qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de :< Nom du défunt >., pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère ( soeur ) et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.
Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui (elle).
Là interviennent ceux qui le désirent
Le signe d’adieu
Le prêtre : Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère ( soeur ) < Nom du défunt >
Avec respect et affection, confions-le ( la ) à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui (ell).
( un instant de silence )
Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.
LA DÉPOSITION AU CIMETIÈRE
Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère (soeur) dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir N. quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec ) < Nom du défunt >, à ca qu'il (elle) est pour nous, à ce qu'il (elle) est pour Dieu.
( silence pendant la descente du cercueil)
Ensuite prêtre asperge le cercueil d'eau bénite et dit :
"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"
(Le prêtre peut dire un mot de condoléances pour terminer et annonce le jour de la Messe communautaire pour le défunt)
fin de la cérémonie par les amis et la familles qui défilant en jetant une poignée de terre dans la tombe.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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