[RP] Funérailles de Melinda d'Abbeville

par Adso Lun 24 Jan - 23:20

L'archevêque avait reçu une demande de funérailles de la part de la soeur de la défunte, Jenah. Après consultation avec les proches, il avait proposé d'organiser la cérémonie dans la cathédrale de Cambrai, pour plus de commodités. Il prépara tout ce qu'il fallait, fit transporter le cercueil devant l'autel par quatre bedeaux, et attendit la venue des proches.

par lndil Mar 25 Jan - 23:53

Lndil arrivait en avance pour la cérémonie de celle qui fut une amie au sein de ART.
Il crut rêver ... non cauchemarder quand il aperçut 4 inconnus transporter le cerceuil de cette grande dame d'Artois.
N'y tenant plus, il pris la place d'un des bedeaux, en priant que d'autres personnes qui avaient bien connu Mélinda viennent lui prêter main forte.

par Invité Mer 26 Jan - 1:45

Tiberre avait été averti de la nouvelle, qu'un enterrement pour Melinda allait avoir lieu. Il ne pouvait y être absent, voilà deux ans qu'il voyait Melinda se mourir. Il savait que ce jour arriverait. D'abord Vandusse, suite à un premier départ, il était revenu de son coma de Calais en emménageant sur Arras, mais les séquelles avaient eu raison de lui, il avait rejoint le Très Haut à peine 6 mois plus tard.

A partir de là, Mélinda s'était comme éteinte, elle n'était plus la même. Son silence, ses brèves réponses et son enfermement dans son échoppe n'avait qu'une signification, les raisons pour lesquels il est là aujourd'hui.

Le coeur était lourd, c'était lui qui avait trouver le corps de la défunte... mais il était heureux de voir que c'était d'autre personne qui avait signalé son départ. En entrant, il reconnu immédiatement Lndil, c'était à l'ART qu'ils étaient rencontré, et aujourd'hui, ils étaient encore là pour Mélinda. Il le voyait accompagné le cercueil, Tiberre s'empressa de faire immédiatement de même en ce mettant de l'autre côté. Le seul signe qui dirigea à Lndil fut un signe de tête... un simple geste qui voulait tout dire, à la fois, content de voir, mais surtout, merci d'être là pour cette femme qui a énormément donné pour l'Artois et qui a failli mourir dans le plus total des silences.

Il suivit le cortège à pas lent, en attendant la suite.

par Invité Mer 26 Jan - 4:46

Zaza savait son mari peiné par la perte de Mélinda, il l'avait été tout autant pour Vandusse ; Eux qui avaient tenté de le garder vivant, ne réussirent qu'un temps, et la vie, et le destin reprirent le dessus. C'est donc tout naturellement , sachant que son mari était venu se recueillir, qu'elle lui fit la surprise, malgré son plan de travail chargé, de venir l'accompagner pour partager sa peine, et le soutenir en ce moment difficile ou l'Artois perdait encore un grand nom, une grande Dame...

Lndil était présent et Zaza, le salua d'un signe de tête ; c'était une page encore qui se tournait dans un silence respectueux et impénétrable...La Comtesse serra fort la main de son mari, pris son bras, et l'un contre l'autre, émus, à pas lents, ils suivirent le cortège silencieux ; au fond d'eux, ils souhaitaient la paix à Mélinda et Vandusse, alors qu'ils demeuraient de nouveau réunis dans la maison d'Aristote...

par Invité Mer 26 Jan - 5:05

Darflex s'avança discrètement afin d'assister à la cérémonie par respect , il s'installa et observa non sans se rappeler toutes les personnes qu'il avait pu rencontrer et disparu ce jour.

par lndil Mer 26 Jan - 22:38

Lndil fut heureux de voir arriver la comtesse Zaza et son homme.
Il leur adressa un signe de tête. Aucune parole ne valait la peine d'être échangée maintenant.

Il espéra que d'autre connaissance de la défunte allait se montrer.

par Invité Mer 26 Jan - 23:42

Jenah, son époux et leur fille entrèrent dans l'église de Cambrai, en ce triste jour de janvier de l'an de grâce 1459. Mél avait fini par décéder, emportée par le chagrin, la solitude. Jamais elle ne s'était remise de la mort du vicomte, c'était à peine si elle vivotait depuis ce temps là et Jenah loin de l'Artois n'avait rien pu faire.

Les trois franc-comtois avancèrent vers le choeur, Jenah épuisée et attérée par le choc qu'avait produit la nouvelle de la mort de sa soeur, dernière vivante de la famille, s'appuyait au bras de son tendre mari. Ils s'installèrent au premier rang, au devant, au plus près de la défunte. Le cercueil était là, devant eux, devant l'autel... Cette regrettée soeur reposait donc maintenant en cet écrin de bois, Jenah en l'appercevant ne pouvait qu'avoir les yeux embués. C'était la fin, la fin de cette vie terrestre, l'arrachement à la terre, puisse Mélinda rejoindre le Très-haut et puisse son couple être de nouveau réuni, veillant de loin sur leur fille.

L'encloquée regarda un peu autour d'elle, il y avait quelques personnes dans l'église, peu...le temps avait fait son oeuvre, les amis de Mélinda pour la plupart ne devaient être plus. Jenah apperçut cependant la jeune Aude, Aude d'Abbeville, sa nièce, assise au premier rang également mais de l'autre côté de l'allée en compagnie d'une dame, surement appartenant au couvent auquel elle avait été confiée pour son éducation. La brune promena son regard sur les autres personnes, elle n'en connaissait aucune, n'en reconnaissait aucune... Mais ce n'était pas étonnant, la dernière fois qu'elle avait vu Mél et ses amis c'était en circonstance bien plus joyeuse, pour ce merveilleux mariage à Arras, celui qui avait fini par l'emporter. Jenah glissa sa main dans celle de son époux et l'autre dans celle de sa fille les serrant tous les deux, cherchant du réconfot auprès de sa seule famille, son propre foyer qu'elle avait fondé.

par Sarrasin Jeu 27 Jan - 3:09

Sarrasin et toute sa petite famille avait fait le voyage de Luxeuil jusque Cambrai pour rendre un dernier hommage à la soeur de Jenah. Durant le voyage, Sarrasin expliqua à leur fille la raison de se voyage et la terrible nouvelle. A ces mots, ils s'arretèrent un temps pour que Jenah calme les nouveaux sanglots qui s'emparaient d'elle ainsi que ceux de Célia qui semblait comprendre la nouvelle. Il ne savait pas si la petite blonde l'avait croisé, mais le chagrin de perdre un être de sa famille était là. Il était également attristé par la nouvelle et la réaction de sa famille, si cher à son coeur, même si il n'avait eu l'honneur de connaître Melinda.

Ils arrivèrent dans la ville et se rendirent en l'église de Cambrai. Sarrasin resta proche de sa femme pour la soutenir physiquement et psychologiquement en ce difficile instant, tout en tenant la main de Célia, qu'elle suive leur pas. Ils arrivèrent au niveau du cercueil et là, il se recueilla un instant, regrettant de n'avoir pu connaître cette soeur dont sa femme lui avait tellement parlé et vanté ses mérites, lui souhaitant de rejoindre le Très Haut et ne plus souffrir, connaître enfin le repos eternel.
Une fois installé, il regarda au tour de lui voir si il reconnaissait certains amis de la défunte et cru reconnaître l'ancien époux d'Erwyndyll, mais ca faisait longtemps qu'il n'était plus venu en Artois. Il jeta un regard de l'autre côté de la nef et vit la cousine dont Jenah lui avait parlé, la fille de sa défunte soeur, il eu une pensée pour elle, cela devait également être un moment difficile, malgré son jeune âge elle devait comprendre ce qui lui arrivait.
Il sentit sa femme prendre sa main dans la sienne pour chercher du reconfort et conforta cette etreinte des mains apposant son autre main par dessus pour lui montrer son soutien. Il n'avait le coeur à sourire mais il afficha le visage le plus doux possible en ces circonstances pour soutenir sa femme, l'amour de sa vie.

par Adso Jeu 27 Jan - 23:40

Une fois le cercueil placé devant l'autel, il le fit ouvrir. Des fleurs et des cierges furent disposés autour. Il psalmodia, tandis que les fidèles répondaient :

Le prêtre :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen

Puis il alluma les cierges, et dit :
L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Mélinda qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Il déposa ensuite une croix sur le corps :
Mélinda, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

Puis il fit signe pour qu'une personne de l'assistance aille chercher la corbeille qui avait été placée à l'entrée pour recueillir les dons pour les mendiants, en mémoire de Mélinda. Il la fit placer aussi auprès du cercueil :
Mélinda, nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".

Il avait donc effectué les trois premiers signes : celui de la lumière, celui de la foi et celui des amis. Il restait maintenant le signe de la mémoire. Il consulta discrètement ses notes :

Mes amis !
Nous voici réunis pour célébrer la mémoire de Mélinda, habitante d'Arras, Dame de Haam et Vicomtesse d'Abbeville, qui était aussi veuve du regretté Vandusse, et qui nous a quitté le 3 janvier dernier. C'est donc le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter que nous évoquons maintenant. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu. Qui a fait l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette église, autour de Mélinda, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.

Nous allons maintenant reconnaitre devant le Très-Haut que nous sommes pécheurs. Répétez après moi :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

par lndil Ven 28 Jan - 0:30

Lndil vit arrivé une personne qui lui était connu, une connaissance de celle qui était encore sa femme.
Il écouta ensuite le prêtre et répéta à sa demande comme lui avait déjà pu le faire.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

par Invité Ven 28 Jan - 22:13

Jenah écoutait et regardait agir le prêtre, 3 signes déjà été passés, puis il y aurait le 4ème, la confession, une lecture, le crédo... elle connaissait tout ce qui devrait se passait et pourtant restait là accrochée aux paroles del'archevêque. Tout était différent aujourd'hui, c'était sa soeur, son sang... celle qui avait vécu si longtemps à Calais-la-libre, qui s'était ensuite installée à Arras, qui avait son domaine d'Abbeville et qui reposait maintenant ici en la cathédrale de Cambrai. Une cathédrâle, à sa hauteur, à sa grandeur, certes, dans cette ville, ce n'était point l'Artois mais certains amis avaient tout de même pu faire le déplacement et Jenah espérait que d'autres viendraient encore, retardés par le voyage même si elle doutait que beaucoup ne connaisse sa soeur maintenant.

La dame restait là assise et silencieuse, jusqu'au moment où ses lèvres s'entrouvirrent pour la prière de la confession.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

par Sarrasin Sam 29 Jan - 13:46

Sarrasin resta auprès de sa femme et de sa fille durant la cérémonie. Il écoutait attentivement le prêtre et gardait la main de sa femme dans la sienne pour lui montrer tout son soutient sentant par moment qu'elle pressait sa main.
Il se joignit aux voix pour la prière de la confession.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

par erwyndyll Sam 29 Jan - 15:26

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen !

[i]Ces mots, elle les avait prononcé souvent... Aujourd'hui c'était pour le décès d'une personne chère à son cœur, quelqu'un qui avait compté pour Seb et elle. Une grande perte à nouveau... Quel gachis que la vie...

Elle s'avança en catimini, ayant déjà raté le début de la cérémonie d'hommage, elle ne souhaitait pas en plus se faire remarquer...

par Adso Dim 30 Jan - 23:08

Adso reprit :
Lecture du livre de l'Eclipse, chapitre VIII, "la resurrection" :

1 Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

2 Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

3 Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

Pour ne point nous prendre "en traitre", le Très-Haut a révélé à Sypous la façon dont notre âme sera évaluée à notre mort. Et Sypous nous l'a fidèlement transmis ces révélations. Ainsi, le Très-Haut nous laisse-t-il tout d'abord la possibilité de faire notre examen de conscience au moment où nous nous retrouvons devant lui : avons-nous, oui ou non, mené une vie vertueuse ? Avons-nous mis en pratique tout ce que Aristote et Christos nous ont appris ? Pour ceux qui s'estiment prêts, il pèse alors nos bonnes et mauvaises actions, nos bonnes et mauvaises pensées, et récompense les vertueux en les gardant auprès de Lui sur le Soleil, tandis qu'il écarte les maudits qui ont suivi les tentations du Sans-Nom et les envoie sur la Lune auprès des Princes-démons.

Si j'en crois ce qu'on m'a dit de Mélinda, elle a cultivé les Vertus et l'Amitié. Comme elle n'a pas choisi de ressusciter, nous pouvons donc en déduire qu'elle a estimé être prête pour le paradis solaire. Nous devons donc nous réjouir pour elle, elle qui se trouve maintenant auprès du Très-Haut.

Mais bien entendu, à nous, elle nous manque désormais. Aussi, avant de lui dire enfin "à Dieu", souvenons-nous tous ensemble de qui elle était, des bons moments que nous avons eu avec elle, de ce qui fait qu'elle était une bonne personne, une ami, une parente admirable. Souvenons-nous de ces petits instants dont elle nous a gratifié, une première rencontre, une aventure inoubliable. Aussi, je vous invite à venir chacun votre tour évoquer la mémoire de Mélinda.

par erwyndyll Lun 31 Jan - 23:58

Proffitant d'un court moment où chacun se regardait encore en chien de faience, la comtesse se leva et se rendit aux côtés de l'archevêque.

Permettez moi Monseigneur...

Se penchant en avant, elle prit la parole.

Il y a plusieurs années, j'entendis parler d'une demoiselle... Demoiselle que je n'ai que trop peu connu... Cette dernière se retirant de la vie publique au moment où j'y perçais.
Pourtant, à travers les discours de mon époux je m'en suis faite une idée des plus exactes, du moins je le pense.

Elle poussa un soupir

Melinda... Le nom chante à vos oreilles comme chacune de ses prises de parole. Gentille, douce, jamais à court d'idées et tellement originale et gaie...

Elle était l'alpha et l'oméga de son époux... Ensemble ils croquèrent la vie et je, nous, ne pouvons qu'espérer qu'ils sont à nouveau réunis... Cette fois pour l'éternité.

Qu'Aristote veille sur toi Melinda...

Elle se rassit, consciente de la pauvreté de ses mots en cet instant.

par Nanuccio Mar 1 Fév - 9:41

Le père Nanuccio avait été avertit du décés de Mélinda et de sa cérémonie. Après quelques jours de voyage, le curé arriva à Cambrai et entra dans la paroisse. Les funérailles semblaient avoir à peine commencé, il se mit sur un coté et confessa ses péchés en purmurant

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.

Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

Misereátur nostri omnípotens Deus et, dimíssis peccátis nostris, perdúcat nos ad vitam aetérnam.

Amen.</I>

par Invité Mar 1 Fév - 22:47

Jenah vit Erwyndyll s'approcher de l'archevêque pour s'adresser à tous réunis, dire quelques mots au sujet de la regrettée défunte. Elle ne l'avait point vue entrer et fut surprise de la voir s'avancer. Jenah était contente qu'elle soit là, cette amie, ancienne bourguignonne, qui avait pu conaître Mél, même si ce n'était qu'un peu. Jenah la remercia d'un sourire se voulant le plus large possible dans ces circontsances-là. Puis Jenah dessera ses liens avec son mari et avec sa fille, lâchant leur main pour se lever, le temps d'aller ajouter quelques mots également, tant bien que mal.

Bonjour à tous, merci à vous d'être venus, pour Mélinda, réunis dans la Foi et l'Amitié en son honneur, elle mérite d'être bien entourée. Jenah marqua une pause, les mots s'échappaient douloureusement de ses lèvres, fraccassant l'air à chaque souffle.

Mél... , Mélinda était une dame d'exception tout d'abord une soeur avec laquelle j'ai partagé mon enfance, lorsque nous étions à Sancerre avec nos parents et notre cousine. La vie nous avait séparées, des événements troubles que le Très-Haut nous a aidé à surmonter, pour nous retrouver des années plus tard, Mélinda et Camilia à Calais-la-libre comme elle l'appelait, moi-même en Bourgogne, unies malgré la distance.

C'était une femme fière de l'Artois, de sa contrée d'adoption qui a oeuvré pour sa ville d'abord, pour tout le comté par la suite toujours avec justice, discernement et reflexion, membre de l'Art et de peut être d'autres partis, d'autres saurons peut être mieux que moi... C'était donc une politicienne, une femme active au service de la communauté, mais elle était aussi et surtout une épouse, femme du vicomte feu Vandusse. Leur couple était un modèle pour beaucoup, unis dans la fidélité, unis par l'amour de Dieu. Mélinda était aussi une mère, ayant mis au monde la jeune Aude, petite princesse d'Abbeville, qui sera à jamais leur princesse.
Jenah adressa alors un regard bienveillant à sa nièce,
Ma nièce, ma chère nièce, tes parents étaient des êtres exceptionnels, je suis certaine qu'ils continueront à veiller sur toi auprès du Très-Haut.

Mélinda était bien plus que tout ce que j'ai pu dire jusqu'ici et laisse un bien grand vide en ce monde terrestre, puisse-t-elle retrouver Vandusse c'est ce qu'on peut leur souhaité, de retrouver cette union.

Jenah s'arrêta là, épuisée de ses forces, la luxovienne fit quelques pas en silence pour rejoindre son époux et sa fille, serrant leurs mains dans les siennes.

par Adso Mar 1 Fév - 22:54

Adso avait songé, en entendant Nanuccio, que les thomistes semblaient faire de plus en plus d'émules. Après l'intervention de la comtesse et celle de Jenah, il se gratta la gorge d'un air de dire "A qui le tour ?"

par Invité Sam 5 Fév - 8:10

Tiberre était installé au coté de Zaza parmi les premiers rangs. Il devait à son tour dire un mot. Il regarda sa femme, et il fallut une seconde pour qu'elle comprenne qu'il allait se lever.

Il quitta le banc, prit l'allée centrale, contourna les deux dames qui discutaient en leur adressant un signe de tête, il ne voulait les déranger, puis il se plaça devant le cercueil.

C'est la première fois que je parle à quelqu'un dans telle situation, je ne sais pas trop quoi te dire Mel. Ma première pensée est d'espérer que tu retrouve Vandusse, que vous puissiez de nouveau vous aimez pour l'éternité.

Je suis un peu déçu qu'on est jamais eu vraiment l'occasion de converser, nous avons passé de nombreuses heures à l'ART, nous nous connaissons, savons nos principes, nos idéaux, et à côté de ca, je ne connais même pas ta famille.

Tu me manquera, tu nous manquera, à tes amis, à l'Artois et à Arras.

Que ton nouveau chez toi soit plus paisible et plus agréable que cette dernière année difficile sans ton époux... et passe lui le bonjour, lui aussi nous manque.

Aller, je te laisse, à la boulasse l'amie.

Tib avait le sourire à la fin de son discours qui lui semblait bien pathétique maintenant qu'il venait de le prononcer. Puis il se recula, et retombant sur les deux dames, il s'adressa à Erwyn.

Merci d'être venu, cela fait plaisir qu'on soit quelques uns à être présent.

Puis se tournant vers la deuxième femme.

Je me présente, Tiberre, je suis juste un ami "politique", nous nous sommes connu à l'ART, et j'ai vu le couple mourir pour être le maire d'Arras, ville de leur dernière résidence. Je tenais vraiment à être là pour rendre hommage à Melinda.

Puis-je vous demandez qui vous êtes pour la défunte ?

Tiberre révéla un léger sourire pour détendre l'atmosphère et facilité la conversation.

par lndil Sam 5 Fév - 12:44

Lndil fut surpris de voir arriver celle qui était toujours sa femme. A peine arrivée qu'elle prenait la parole mais ne put que hocher de la tête à ses paroles concernant Mélinda... tout comme à celles de Tib d'ailleurs.
Il vit aussi cette femme qui semblait être de la famille et qui était très touchée par le décès de Melinda. Elle était la marraine de la fille.
Pauvre petite... perdre ses parents si jeune. Heureusement qui lui restait de la famille soucieuse de son devenir.

Lndil suivit le mouvement et alla rajouter quelques mots.
Mauvais jour à tous...
Je ne vois pas tellement de choses à rajouter. Comme l'a dit ma femme, Mélinda et Vandusse étaient presque tout l'un pour l'autre.
Ils étaient réunis dans un même combat politique pour leur ville et c'est également à l'ART que je les ai connu...
De grandes personnes, franches, combattantes, humanistes...
Comme de trop nombreux amis de cette période, la fin de leur combat politique a sonné leur disparition de la vie publique, leur effacement... beaucoup ont tenté de revenir... Feu Thelvy, Feu Seb, Feu Vandusse... peut sont encore là.
Regards sur Erwyndyll et Tiberre qui ne devaient que trop bien comprendre
Tout comme Tiberre, j'espère qu'Aristote lui réservera une place de choix au coté de son mari et qu'ils puissent ainsi continuer à contempler, ensemble, Calais et l'immensité qui la borde.
Melinda et Vandusse furent plus que des connaissances politiques, des amis avec qui on partage des rêves.
Pour tout cela merci... et soit en paix maintenant.

Laisse courir ses doigts une dernière fois sur le cercueil de cette femme dont très peu se souvienne maintenant en Artois mais dont Lndil n'oubliera jamais le visage

par Invité Sam 5 Fév - 14:16

Un homme s'approcha de Jenah qui était retournée s'asseoir sur le banc auprès de sa petite famille, celui qui venait d'ajouter encore quelques paroles touchantes au sujet de sa soeur.

Enchantée Tiberre, je suis Jenah Dumas, soeur de Mélinda, peut être nous étions nous déjà rencontrés au mariage de Mélinda et Vandusse à Arras. Je vous remercie d'être venu, pour elle.

Et Jenah se tût car de nouveau quelqu'un venait prendre la parole. Jenah avait les yeux embués, rivés sur le cercueuil.

par Adso Jeu 10 Fév - 23:33

Constatant que personne ne souhaitait en dire davantage, Adso proposa, comme il était d'usage que cela soit fait par un proche, à Jenah de réciter le Credo.

Une fois que ce fut fait, il continua :

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Mélinda.
Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Puis il laissa un instant de silence, avant de continuer :

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Ensuite, il fit refermer le cercueil, et conduisit le cortège jusqu'au cimetière. Il invita tout le monde à faire un cercle autour de la tombe.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons la revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Mélinda, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.

Le cercueil fut descendu en silence, puis Adso l'aspergea d'eau bénite et dit :

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Il invita ensuite chacun à jeter une poignée de terre dans la tombe, et présenta ses condoléances à la famille et aux proches. La cérémonie était terminée.

par Invité Sam 12 Fév - 5:18

Tiberre était heureux de rencontrer la famille de Mélinda, mais les conditions ne portaient pas à davantage de discutions.

Ainsi, il la salua en insistant sur le fait qu'il était enchanté de faire sa connaissance. Puis ajouta qu'il espérait vraiment un jour la recroiser dans un lieu plus favorable à la conversation.

Retournant auprès de sa Zaza, Adso signifia qu'il fallait amener le cercueil en terre.

Ils récitèrent le credo, et ça y est, elle était enfermée à jamais dans sa dernière maison.

Une fois au cimetierre, lorsque l'Archevêque invita à chacun de jeter une poignée de terre, Tiberre n'hésita pas une seconde à se salir les mains. En lâchant l’amas, il pensa très fort :

"Que ceci te protège pour le future qui t'attend, que ton éternel voyage soit paisible. Au revoir l'amie !"

Puis une fois l'acte fait, il prit la main de son Ange, il en avait besoin de ce moment, non pas difficile du peu d'affinité qu'il avait avec Mélinda, mais de la tristesse de voir partir cette femme et du regret justement, de ne pas l'avoir davantage connu.

par Nanuccio Sam 12 Fév - 10:46

Tout en mumrmurant son crédo, le père Nanuccio s'avança et jetta une poignée de sable.

Credo in Deum,

Altissimum Omnipotentem,

Creatorem caeli et terrae,

Inferos et Paradisi,

Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,

Nicomaqui Phaetique filium,

Missum ut sapientiam et universi

Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,

Natum ex Maria et Ioseph,

Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret

Sic, postquam sub Pontio passus est

Propter salutem

Nostram martyr perivit

Consecutus est Solem

Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,

Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem

Sanctorum communionem,

Peccatorum remissionem,

Vitam aeternam.

AMEN

par Invité Dim 13 Fév - 0:58

Jenah récita le Credo, qu'elle connaissait plus que par coeur. D'autres l'accompagnèrent et leurs voix se mêlèrent pour Mélinda. Un dernier signe d'adieu allait encore être fait Jenah murmura quelques paroles : Adieu ma soeur, je t'aime.

Et le cercueil fut refermé, les présents s'assemblèrent en un cortège qui fut ensuite réuni autour de ce tombeau ouvert dans lequel Mélinda fut glissée, doucement, avec précaution, le bijoux fut refermé dans son écrin. Chacun pu jeter une poignée de terre et le curé vint vers tous présentant ses condoléances.
Jenah resta contre son époux, épuisée tant par le trajet que par sa gorssesse et part la cérémonie, éprouvée par le temps.

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