Ange Mont Général
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Ange Mont Général
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Ange Mont Général
Un de mes paroissiens, un jour, vint me voir et me raconta un rêve étrange. Il affirmait avoir vu dans un rêve un ange.
J’ai évidemment douté, douté de la sincérité du paroissien ou plutôt je n’ai pas douté de sa capacité à boire de la bière et du bon vin.
Puis deux, trois paroissiens. Tous me répétaient des détails surprenants. Ils m’ont même affirmé avoir trouver des fruits juste après le rêve sous leurs lits !
Le rêve semblait le même, mais j’ai réussit à en reconstruire un. Un ange, grand, coiffé et portant de magnifiques ailes s’adresse au songeur et lui dit en s’envolant « Vive le Québec libre ! » ou une autre phrase tout aussi incompréhensible « Je vous est comprit ! ».
Soudain, lors d’une nuit, doutant de plus en plus de la santé mentale de mes paroissiens, cet ange m’est apparu dans mon rêve. Il ne m’a pas sourit. Il portait des habits d’une couleur châtain clair et, d’après ces propos, il m’a comprit.
Me réveillant soudainement, je décidais de sauter du lit et je m’atteler à ma plume. J’ai écrit, écrit, écrit, non pas le rêve, mais ce texte, racontant une histoire de mon grand père, érudit de Constantinople. J’ai toujours pris cette histoire pour une hallucination, mais la description de mon grand père correspond exactement à ce rêve. Voici cette histoire que je raconte du fond de mon âme.Agranicos fût mon grand père paternel, il était un des professeurs de lettres dans la plus grande école de Constantinople, l’école impériale. Alors qu’il allait se rafraîchir le gosier après de longues palabres avec ses étudiants, il entra dans une taverne du centre de la ville et n’y vit personne, enfin, personne d’humain. Il y vit un ange. Un ange aux ailes parfaites. Il était d’une très grande taille, probablement plus d’un mètre quatre vingt. Un ange est supérieur aux hommes et cela se voit. Celui-ci buvait une boisson lentement. Une bouteille de verre avec une étrange appellation « Cognac » était juste à côté de lui. Chaque fois que son verre était vide, il le remplissait à nouveau.
Mon grand père, homme de foi et de raison, se rapprocha de cette créature divine et commença à aborder une discussion. L’ange était habillé d’un costume vert clair. Deux étoiles brillantes était sur une coiffe étrange en forme de cylindre. Mon grand père indiquera plus tard avec fierté qu’il avait vu deux des astres qui brillait la nuit et qu’il était maintenant convaincu que les étoiles dans le ciel n’étaient rien d’autre que des anges. Il avait même émis une hypothèse farfelue pour moi à l’époque, mais aujourd’hui, je doute. Une constellation ne serait rien d’autre qu’un ange portant des étoiles sur sa coiffure. Le nombre d’étoile indiquerait son importance et sa proximité avec Dieu. Avoir moins de deux étoiles est impossible, car sinon, ce ne serai pas de constellation. Avoir plus de sept étoiles aussi, mais il n’arrivait qu’à dire qu’après sept étoiles, c’était Dieu lui-même.
Les deux ailes dépassaient largement du costume et des ouvertures semblaient fait pour ça.
Agranicos : La terre, si basse et si misérable, te salue, oh grand saint.
Ange : tiens, un homme.
Agranicos : ange est bien votre titre, votre nom.
Ange : ah, non, si vous voulez m’appeler respectueusement, mon nom est, pour vous « Mon Général ».
Agranicos : Mont Général ? Pardon ?
Le vieux Agranicos savait que beaucoup de personne était appelé par leur lieu de naissance. Mais il n’arrivait pas à localiser cette montagne.
Ange : Mais enfin, je suis De Gaulle !
Agranicos comprit enfin que cette montagne se situait en Gaule, loin vers l’occident, un pays qu’il ne connaissait pratiquement pas, hormis dans les livres.
Agronicos : Mont Général, je ne voulais pas vous offenser, il est quand même assez rare de croiser un être d’une telle perfection sur notre modeste terre.
Ange : allons, perfection ! J’ai raté ma vie, je l’ai mis au service de mon pays et voilà où j’en suis arrivé.
Agronicos : vous avez été humain avant de devenir un ange ?
Ange : mais bien sûr ! Mais aujourd’hui, que reste t’il de moi ? De mes exploits ? Par exemple, en 42, lorsque commença la guerre en Afrique et des unités de mon pays combattirent.
Agronicos pensa à l’invasion, sous le règne de l’empereur Caligula de l’Afrique du Nord et aux combats sanglants. Ainsi donc, Mont Générale semblait être un officier romain.
Ange : je ne parle même pas de 68 ! Ah, les étudiants qui se révoltaient ! Et partout, dans les rues de la capitale ! J’ai du faire un grand discours pour ramener les gens à la raison.
Agronicos ne comprenait pas, il n’avait pas souvenir d’une révolte étudiante en 68 après Christos, peut être en -68, mais ça n’a pas de sens, l’ange aurait été trop vieux ! Le vieil érudit questionna l’ange.
Agronicos : je ne comprends pas, mont général, une révolte étudiante à ce moment ?
Ange : mais bien sûr ! Vous ne vous souvenez pas ?
L’ange eu un moment d’hésitation et commença à se ressaisir. Sa bouche empestait l’alcool.
Ange : ah, non, c’est vrai, vous ne pouvez pas connaître. Mais je repense encore à mon voyage au Quebec et, me souvenant des enseignements de l'archange Gabriel, j’ai dit aux québécois : « vive le Québec libre ! », mais il ne m’ont pas suivit, ils sont toujours sous la tutelle de ces maudits anglois.
Agronicos : le Québec, où est ce que cela se trouve ?
Ange : oh, à l’Ouest, très à l’ouest pour vous.
Agronicos était interloqué, plus à l’ouest que tout et sous influence angloise ? C’était forcément l’actuelle Bretagne ! Donc les bretons sont des nouveaux québécois. Agronicos était satisfait de sa capacité à comprendre des propos angelesques, confirmation qu’il était un des érudits les plus importants de Constantinople et donc, du monde.
Ange : ah et comme j’ai bien réussit en Afrique du nord en 58, lorsque le choses se sont corsées ! La guerre était déjà perdue mais personne ne l’avait comprit, surtout les militaires.
Alors, j’ai dit, dans un grand discours en plein milieu de la capitale de l’Afrique du Nord « Je vous est comprit ! ».
Agronicos mettait son incompréhension et tenta de rechercher une campagne romaine en Afrique dans ces années là. Il eu beaucoup de difficultés car la région n’était pas en encore pacifié.
Soudain, il vit l’ange mettre sa main à l’oreille et parler dans le vide.
Ange : oui allo ?... très bien… parfait… donc je pars immédiatement.
Ange : désolé, la discussion fût très intéressante, mais je dois vous laisser, une nouvelle mission vient de m’être confier, je dois aider des jets d’ail à sauver une république et ce n’est même pas la cinquième.
Agronicos le vit s’éloigner dans un grand mouvement d’aile au dessus de la capitale. Il passa extrêmement près de la coupole de Saint Sophie et s’éloigna vers le ciel.
D’après mon grand père, les dernières paroles de l’ange furent « vive la république ! »
Rapporté par monseigneur Bardieu
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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