Saint A. Mhour (pnj) premier Saint de l'histoire
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Saint A. Mhour (pnj) premier Saint de l'histoire
Dernier érudit de mon peuple capable de me souvenir de celui qui a tant compté pour nous, j’ai décidé de transcrire mes pensées en texte.
La vie Ânani Mhour
Ânani Mhour est né le jour de la chute de Oanylone dans une famille ayant quitté la ville parmi les premières et pour l’amour de Dieu.
Son père racontait souvent qu’il avait tout suivi depuis l’autre côté du lac, les foudres déchirant les bâtiments jusqu’à ce que les abysses engloutissent les restes de la cité. Il aimait raconter comment un arc-en-ciel avait été visible trois jours durant après la destruction de la ville maudite.
Il avait vu arriver les voiliers apportant des lots de réfugiés dont certains parlaient une langue inconnue alors qu’il les avait connus parlant la même langue que lui des semaines auparavant.
Notre groupe recueillit certains de ces réfugiés qui continuaient à parler notre langue, mais parlions-nous encore réellement la même langue, ou la langue d’Oane avait elle été détruite avec la cité ?
Ma mère avait vingt-cinq ans à l’époque, gardienne de la grande bibliothèque elle fuit avait avec de nombreux livres et seuls ceux parlant du message de Dieu étaient toujours lisibles. En fait alors que par le passé nous parlions tous une seule et même langue, la colère du Très Haut nous avait condamnés à plusieurs dizaines de dialectes séparant ainsi les humains les uns des autres et les obligeant à se comprendre pour survivre.
Au départ on disait que seuls les justes avaient survécu, mais nous nous sommes vite rendus compte que nous péchions déjà par orgueil en nous disant meilleurs que les autres, et très vite nous fûmes conscients que parmi nous, tous n'avaient pas le cœur pur et que la peur les avait conduits à fuir plus que leur foi en Dieu.
Les premières années furent pénibles pour les survivants et l’incompréhension conjuguée à notre dénuement empêchait la création d'un seul groupe uni. Des communautés se formèrent donc très vite et se regroupèrent en tribus.
J’avais douze ans quand ma tribu a pris la décision de partir vers le soleil couchant, espérant ainsi nous rapprocher de lui.
Dieu semblait nous avoir abandonnés, mais nous ne l’abandonnerions pas à notre tour en gardant l’espoir qu’un jour il pardonnerait à l’humanité le fait de l’avoir si mal servi.
Ânani comme premier enfant né depuis la destruction de la grande cité, fut instruit comme on instruisait les prêtres à Oanylone, et à la surprise générale à l’âge d’à peine sept ans il pouvait citer n’importe quelle partie du livre d’Oane.
A l'âge de dix ans il se mit à regrouper ce que nous savions de l’histoire de l’humanité depuis Oane jusqu'à la destruction de la cité, car il disait :
Ânani bien que le plus jeune de tous les étudiants, put très vite me dépasser dans l’art de la calligraphie, et sa passion du dessin fit qu’il mêlait les deux dans ses récits.
Il devint celui qui prolongeait la mémoire des siens par l’écriture, chose nouvelle pour nous car les seuls écrits que nous avions étaient la poésie, les livres de comptes du maître de la cité et les textes sacrés du temple. Le grand livre d’Oane avait disparu avec la grande bibliothèque, mais Ânani se mit à recopier la mémoire des anciens sur de fines planches de bois, ou en gravant la pierre.
Rien ne le détournait de sa mission, il questionnait les anciens et retranscrivait inlassablement leurs histoires, que ce soit la façon de fabriquer une barque, la façon de planter le maïs, ou les récits de la vie de notre peuple depuis le jour où notre Créateur détruisit la cité maudite et la recouvrit de sel.
On disait que s’il était si Érudit et si sage , c’est qu’il avait été béni par Oane lui même quand il nous était apparu quarante jours après le jour des cendres. En fait je pense qu’il était inspiré par les différents juste que Dieu avait fait amener au Paradis.
A la mort d’Ânani quatre générations étaient là pour le pleurer, et ils le pleurèrent dix jours durant.
Le dixième jour comme il était coutume à cette époque on conduisit sa dépouille sur la plus haute colline pour la brûler lorsque le soleil se levait.
En effet les plus vieux de la tribu de Mhour avaient entendu les paroles du Très Haut qui avaient dit de créer le paradis dans le soleil. Voulant aider l’âme de leur défunt à rejoindre le soleil, ils utilisaient désormais la crémation quand le soleil touchait encore l’horizon pour que l’âme puisse y aller sans croiser le regard des maudits de la lune.
Mais le feu ne prenait pas... Un arc-en-ciel se forma depuis le soleil jusqu’au pied du bûcher et l’âme de Mhour sembla se détacher de sa dépouille, elle se dirigea vers la lumière et se retourna un instant pour dire :
Ensuite il sembla monter sur l'arc-en-ciel pour se rendre directement dans le soleil accompagné par une nuée céleste identique à celle que les anciens avaient décrite enlevant sept humains de la ville d'Oanylone juste avant que les abysses ne l'engloutissent et que le sel ne recouvre l’endroit maudit...
Mon heure approche et je suis ici à l’endroit même où se trouvait il y a soixante ans encore la grande cité, celle qui a entraîné sur nous la colère juste mais implacable de notre créateur.
Ânani m’avait dit un jour :
Je termine ce texte en priant notre Créateur de me permettre de revoir mon ami après ma mort, car je l’ai aimé comme une sœur alors que j’aurais aimé l’aimer comme sa femme, mais il n’avait que la pensée de servir Dieu et Son peuple et ne pouvait donc pas s’attacher à une seule personne.
J’enferme ce texte dans un coffre d’or dans le sel qui marque encore et à jamais l’emplacement de la première cité des Enfants de Dieu, et j’y joins quatre textes de mon ami, de mon amour, pour qu’un jour peut être ils servent de mémoire à l’humanité.
L’histoire de mon peuple (par Mhour)
La destruction d’Oanylone qui eut lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition. Nous l’avons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait sept groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les uns des autres, mais très peu de nourriture... Notre groupe prit la direction du couchant et marcha quarante jours.
Pendant les quarante jours nous n’avions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors qu’elle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercurii des cendres.
Tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.
Au centre de l'oasis se dressait une stèle sur laquelle était fixée la tablette d'Oane, la tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette pierre qui avait été gravée par les doigts du Créateur et confiée à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au-delà de l'Amour nous étions aussi liés à la loi de la Création.
Cette pierre qui pourtant aurait dû disparaitre avec la cité était là.. intacte mais écrite dans une langue que désormais nous ne savions plus lire... Mais les lois du Très Haut nous n'étions pas prêts à les oublier à nouveau.
C’est donc là, près de la stèle que mon peuple s’installa en majorité. Depuis plus de quarante années de paix et de bonheur nous vivons ici, et nous prions Dieu de pardonner à ses enfants...
D'autres ont continué vers la mer et par delà la mer, pour étendre la race humaine de part la création.
Les 3 thèses de A. Mhour.
On retient de sa vie surtout ses trois principales thèses.
La première pourrait être l’une des sources de la hiérarchie non familiale.
La deuxième thèse de Mhour était que le seigneur récompensait l’amitié par la longévité des choses.
La troisième thèse qu’il affectionne peut-être par-dessus tout est que celui qui maîtrise la parole possède de nombreux pouvoirs et doit servir pour le bien et la paix.
La vie Ânani Mhour
Ânani Mhour est né le jour de la chute de Oanylone dans une famille ayant quitté la ville parmi les premières et pour l’amour de Dieu.
Son père racontait souvent qu’il avait tout suivi depuis l’autre côté du lac, les foudres déchirant les bâtiments jusqu’à ce que les abysses engloutissent les restes de la cité. Il aimait raconter comment un arc-en-ciel avait été visible trois jours durant après la destruction de la ville maudite.
Il avait vu arriver les voiliers apportant des lots de réfugiés dont certains parlaient une langue inconnue alors qu’il les avait connus parlant la même langue que lui des semaines auparavant.
Notre groupe recueillit certains de ces réfugiés qui continuaient à parler notre langue, mais parlions-nous encore réellement la même langue, ou la langue d’Oane avait elle été détruite avec la cité ?
Ma mère avait vingt-cinq ans à l’époque, gardienne de la grande bibliothèque elle fuit avait avec de nombreux livres et seuls ceux parlant du message de Dieu étaient toujours lisibles. En fait alors que par le passé nous parlions tous une seule et même langue, la colère du Très Haut nous avait condamnés à plusieurs dizaines de dialectes séparant ainsi les humains les uns des autres et les obligeant à se comprendre pour survivre.
Au départ on disait que seuls les justes avaient survécu, mais nous nous sommes vite rendus compte que nous péchions déjà par orgueil en nous disant meilleurs que les autres, et très vite nous fûmes conscients que parmi nous, tous n'avaient pas le cœur pur et que la peur les avait conduits à fuir plus que leur foi en Dieu.
Les premières années furent pénibles pour les survivants et l’incompréhension conjuguée à notre dénuement empêchait la création d'un seul groupe uni. Des communautés se formèrent donc très vite et se regroupèrent en tribus.
J’avais douze ans quand ma tribu a pris la décision de partir vers le soleil couchant, espérant ainsi nous rapprocher de lui.
Dieu semblait nous avoir abandonnés, mais nous ne l’abandonnerions pas à notre tour en gardant l’espoir qu’un jour il pardonnerait à l’humanité le fait de l’avoir si mal servi.
Ânani comme premier enfant né depuis la destruction de la grande cité, fut instruit comme on instruisait les prêtres à Oanylone, et à la surprise générale à l’âge d’à peine sept ans il pouvait citer n’importe quelle partie du livre d’Oane.
A l'âge de dix ans il se mit à regrouper ce que nous savions de l’histoire de l’humanité depuis Oane jusqu'à la destruction de la cité, car il disait :
"si ces choses sont oubliées nous referons les mêmes erreurs, ne fâchons plus notre Créateur et sachons nous montrer dignes".
Ânani bien que le plus jeune de tous les étudiants, put très vite me dépasser dans l’art de la calligraphie, et sa passion du dessin fit qu’il mêlait les deux dans ses récits.
Il devint celui qui prolongeait la mémoire des siens par l’écriture, chose nouvelle pour nous car les seuls écrits que nous avions étaient la poésie, les livres de comptes du maître de la cité et les textes sacrés du temple. Le grand livre d’Oane avait disparu avec la grande bibliothèque, mais Ânani se mit à recopier la mémoire des anciens sur de fines planches de bois, ou en gravant la pierre.
Rien ne le détournait de sa mission, il questionnait les anciens et retranscrivait inlassablement leurs histoires, que ce soit la façon de fabriquer une barque, la façon de planter le maïs, ou les récits de la vie de notre peuple depuis le jour où notre Créateur détruisit la cité maudite et la recouvrit de sel.
On disait que s’il était si Érudit et si sage , c’est qu’il avait été béni par Oane lui même quand il nous était apparu quarante jours après le jour des cendres. En fait je pense qu’il était inspiré par les différents juste que Dieu avait fait amener au Paradis.
A la mort d’Ânani quatre générations étaient là pour le pleurer, et ils le pleurèrent dix jours durant.
Le dixième jour comme il était coutume à cette époque on conduisit sa dépouille sur la plus haute colline pour la brûler lorsque le soleil se levait.
En effet les plus vieux de la tribu de Mhour avaient entendu les paroles du Très Haut qui avaient dit de créer le paradis dans le soleil. Voulant aider l’âme de leur défunt à rejoindre le soleil, ils utilisaient désormais la crémation quand le soleil touchait encore l’horizon pour que l’âme puisse y aller sans croiser le regard des maudits de la lune.
Mais le feu ne prenait pas... Un arc-en-ciel se forma depuis le soleil jusqu’au pied du bûcher et l’âme de Mhour sembla se détacher de sa dépouille, elle se dirigea vers la lumière et se retourna un instant pour dire :
"Ne me pleurez pas car là où je vais je serai un ange parmi les anges, ne détruisez pas ma dépouille car c’est un cadeau de Dieu, elle est matière et doit retourner à la matière. Qu’à partir de ce jour le feu soit réservé à la purification des corps impurs, et la mise en terre pour tous ceux qui croient en Lui.
Préservez le message de Dieu pour le jour où il choisira son premier prophète, car ce jour il faudra que ses paroles soient rappelées aux êtres qui peupleront la création.
Ensuite il sembla monter sur l'arc-en-ciel pour se rendre directement dans le soleil accompagné par une nuée céleste identique à celle que les anciens avaient décrite enlevant sept humains de la ville d'Oanylone juste avant que les abysses ne l'engloutissent et que le sel ne recouvre l’endroit maudit...
Mon heure approche et je suis ici à l’endroit même où se trouvait il y a soixante ans encore la grande cité, celle qui a entraîné sur nous la colère juste mais implacable de notre créateur.
Ânani m’avait dit un jour :
J’espère qu’un jour les humains se souviendront que Dieu a dit que la création était soumise à l’humanité, mais il n’a pas dit que l’humanité devait être soumise à certains des siens. Il nous faut des chefs, mais des chefs justes, des chefs qui vivent pour leur peuple et non par leur peuple. J’espère qu’un jour nous serons gouvernés par des serviteurs du peuple et non comme ce fut le cas dans la cité maudite par des serviteurs d’eux-mêmes.
Je termine ce texte en priant notre Créateur de me permettre de revoir mon ami après ma mort, car je l’ai aimé comme une sœur alors que j’aurais aimé l’aimer comme sa femme, mais il n’avait que la pensée de servir Dieu et Son peuple et ne pouvait donc pas s’attacher à une seule personne.
J’enferme ce texte dans un coffre d’or dans le sel qui marque encore et à jamais l’emplacement de la première cité des Enfants de Dieu, et j’y joins quatre textes de mon ami, de mon amour, pour qu’un jour peut être ils servent de mémoire à l’humanité.
L’histoire de mon peuple (par Mhour)
La destruction d’Oanylone qui eut lieu le jour de Mercurii, ne fut que le début de notre punition. Nous l’avons appelé le « Mercurii des cendres ».
Il y avait sept groupes parlant maintenant des langues différentes et se méfiant les uns des autres, mais très peu de nourriture... Notre groupe prit la direction du couchant et marcha quarante jours.
Pendant les quarante jours nous n’avions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors qu’elle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.
Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercurii des cendres.
Tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.
Au centre de l'oasis se dressait une stèle sur laquelle était fixée la tablette d'Oane, la tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette pierre qui avait été gravée par les doigts du Créateur et confiée à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au-delà de l'Amour nous étions aussi liés à la loi de la Création.
Cette pierre qui pourtant aurait dû disparaitre avec la cité était là.. intacte mais écrite dans une langue que désormais nous ne savions plus lire... Mais les lois du Très Haut nous n'étions pas prêts à les oublier à nouveau.
C’est donc là, près de la stèle que mon peuple s’installa en majorité. Depuis plus de quarante années de paix et de bonheur nous vivons ici, et nous prions Dieu de pardonner à ses enfants...
D'autres ont continué vers la mer et par delà la mer, pour étendre la race humaine de part la création.
Les 3 thèses de A. Mhour.
On retient de sa vie surtout ses trois principales thèses.
La première pourrait être l’une des sources de la hiérarchie non familiale.
Dieu Créateur du monde est le père et il faut l’aimer, le craindre et le respecter, mais cela est donc valable pour tous les fils envers leur père et mère. Et de manière générale si le père a autorité sur le fils, c’est que tout ceux qui ont l’autorité sur nous doivent être aimés, craints et respectés comme un père. Mais comme le père doit protéger son fils, avoir l’autorité sur une autre personne entraîne les mêmes responsabilités. Celui qui pour une raison ou l’autre prend la place du père doit en accepter les honneurs mais aussi les responsabilités.
La deuxième thèse de Mhour était que le seigneur récompensait l’amitié par la longévité des choses.
Oane a dit un jour lors de la création de notre première cité « c’est par l’amour et la complémentarité que vous pourrez créer, car notre Créateur nous veut tous unis dans la vie comme d’humbles serviteurs de la création ».
C’est tellement vrai que c’est parce que nous avons oublié cette règle que le Tout Puissant nous a punis, chacun voulant devenir le maître et faire de son frère devant dieu un serviteur .
L’amour du savoir a poussé l’humain à créer l’écriture pour conserver ce savoir, mais l’écriture sans amour n’est que suite de mots tristes et sans âme. C’est donc l’amour de l’écriture qui fait qu’un écrit prend tout son sens et l’amour de la lecture qui fera que ce texte ne sera pas perdu.
Tout ce qui est fait pour durer doit être fait dans l’amour et l’amitié. Si le maçon travail sans amitié pour son client, la maison qu’il construit s’écroulera aux premiers vents.
La troisième thèse qu’il affectionne peut-être par-dessus tout est que celui qui maîtrise la parole possède de nombreux pouvoirs et doit servir pour le bien et la paix.
Je vais vous conter l’histoire de Ocless qui fut une grande dame mais qui, bien que possédant le pouvoir de la parole, préférait celui de l’épée.
Ocless était la matriarcale d’une grande famille aujourd’hui oubliée. Chaque fois qu’une discussion tournait à son désavantage, elle sortait son épée et la plaçait devant elle, pointe tournée vers son contradicteur. Très vite la discussion tournait dans le sens désiré par la dame et narquoise elle remettait son épée dans le fourreau.
Sa famille disparut car n’ayant personne qui osait la contredire dans ses paroles elle ne put que persister dans ses erreurs et conduire sa famille à la faillite. Il était impossible pour le clan de vivre en permanence avec la peur de l’épée de la Dame Ocless au dessus d’eux.
Tout homme et toute femme a pour mission de sauver l’humanité aux yeux de Dieu, et pour cela il doit faire ce pourquoi l’humanité a été choisie pour prendre soin de la création. L’humain se doit donc, d’être heureux tout en aidant son prochain à l’être aussi, car on ne peut concevoir donner de l’amour autour de soi si on n’est pas déjà heureux soi-même .
Dieu dans sa grande sagesse nous a donné plus que la parole, il nous a donné la possibilité d’utiliser cette parole pour propager l’amitié et le bonheur.
Il est donc dans notre devoir d’utiliser la parole pour réconforter nos semblables et les rendre heureux, mais la parole est aussi une arme puissante et il serait bon que ceux qui en détiennent les clés ne puissent en plus être armés. L’humain est fait d’esprit et de matière, il possède deux types d’armes, l’une fondée sur l’esprit et l’autre sur la matière.
L’arme de l’esprit donnée par Dieu est faite de politiques, de prêches et de diplomaties. Elle doit permettre que l’arme de matière qui fera couler le sang et la haine ne soit pas tirée de son fourreau. Pour cela il serait avantageux à ceux qui portent la parole de ne pas porter le glaive.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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