Les nouveaux logions d'Aristote
Archevêché de Reims :: Bibliothèque Sainte-Geneviève :: La Bibliothèque :: Livre 2/A La Vita d'Aristote
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Les nouveaux logions d'Aristote
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Les nouveaux logions d'Aristote
Premier logion
Ainsi donc, la sagesse est une disposition à agir via une médiété relative, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait un homme prudent. Mais c'est une médiété entre deux excès et c'est encore une médiété en ce que certains de ceux-ci sont au-dessous et d'autres « au-dessus » du « ce qu'il faut » dans le domaine des affections aussi bien que des actions, tandis que le sagesse, elle, découvre et choisit toujours la position moyenne.
Second logion
L'intellect est quelque chose de divin par comparaison avec l'homme, la vie selon la raison est également divine comparée à la vie humaine irréfléchie. Il ne faut donc pas écouter ceux qui conseillent à l'homme, parce qu'il est homme, de borner sa pensée aux choses humaines, et mortel, aux choses mortelles, mais l'homme doit, dans la mesure du possible s'immortaliser par la quête solaire, et tout faire pour vivre selon la partie la plus noble qui est en lui ;
Troisième logion
C'est en nous abstenant des excès que nous devenons tempérants, et en l'étant devenus que nous somme le plus capables de nous en abstenir; de même pour le courage: c'est en nous habituant à mépriser la peur et à résister que nous devenons courageux, et en l'étant devenus que nous serons le plus capable de résister à la peur.
Quatrième logion
Un homme ivre de vin tombe en avant parce qu'il sent la tête lourde, mais un homme ivre de bière tombe en arrière parce qu'il est proprement assommé. Le vin rend aussi les gens très affectueux. La preuve, c'est que l'homme ivre est porté à embrasser, même sur la bouche, ceux qu'il n'embrasserait pas s'il était à jeun.
Cinquième logion
Le Logos a agencé l’univers à partir des 4 éléments puis l’a doté d’une âme pour mouvoir le tout. Il a donc disposé ces éléments les uns à l’égard des autres, de telle sorte que ce que le feu est à l’air, l’air le fût à l’eau, et que ce que l’air est à l’eau, l’eau le fût à la terre. Par après, le Logos les a englobé en un divin éther unificateur.
Sixième logion
La logique remarque que tous les hommes sont naturellement désireux de savoir. Or savoir est le résultat de la démonstration rationnelle, car la démonstration est le syllogisme qui produit le savoir. Pour satisfaire ce désir naturel dans l’homme, la démonstration logique devient nécessaire; car l’effet, comme tel, ne peut pas exister sans la cause.
Septième logion
Si mon prédicat majeur est que : Tous les hommes sont mortels; si mon prédicat mineur postule que : Tous les Grecs sont des hommes; la conclusion de mon syllogisme logique est que : Tous les Grecs sont mortels. Mais en vérité, la subtile finalité de ces assertions syllogistiques est de mettre en exergue l'immortalité du moteur suprême du monde.
Huitième logion
L'analyse politique nous enseigne que toutes les fois que les uns ont d'immenses richesses, et que les autres n'ont rien, il en résulte ou la pire des démocraties ou une oligarchie effrénée, ou une tyrannie insupportable, produit nécessaire des deux excès opposés.»
Neuvième logion
L'élocution poétique doit avoir deux qualités: être claire et être au-dessus du langage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre; mais alors elle n'aura rien qui la relève. Elle sera relevée, et au-dessus du langage vulgaire, si l'on y emploie des mots extraordinaires, je veux dire, des mots étrangers, des métaphores, des mots allongés, en somme, tout ce qui n'est point du langage ordinaire. Mais, si le discours n'est composé que de ces mots, ce sera une énigme ou un barbarisme continu. Ce sera une énigme, si tout est métaphore; un barbarisme, si tout est étranger.
Dixième logion
L'homme est un vivant possédant la parole et un animal politique. L'humanité est donnée à l'homme en puissance, il doit ensuite la faire passer à l'acte et cela passe par une participation à la vie politique de la Cité. La parole prend alors une dimension fondamentale, elle permet à la Cité d'exister. Ainsi pour vivre hors de la Cité : il faut être soit une bête soit Dieu.
Onzième logion
Seul le croyant philosophe vit les yeux fixés sur la nature des choses et sur le divin, comme un bon pilote qui, ayant amarré les principes de sa vie aux réalités éternelles et stables, mouille en paix et vit en tête à tête avec soi-même. Elle est donc contemplative, même si enracinée dans la vie de la cité, cette science qu'est la sagesse, et pourtant elle nous offre la possibilité de tout faire en nous réglant sur elle.
Douzième logion
l'homme politique doit connaître le juste en soi pour déterminer ce qu'est le juste et le bon. Le juste en soi est suspendu aux essences premières existant par elles-mêmes selon leur nature éternelle. Le juste ne doit donc pas être réduit aux droits positifs, multiples et variables car sa portée est universelle sinon on n'a pas le critère adéquat de la justice éternelle. Quel plus terrible fléau que l'injustice qui a les armes à la main.
Treizième logion
La qualité de l'expression verbale est d'être claire sans être banale. C'est pourquoi j'affirme : puisse Dieu me révéler un jour le secret de l'univers, alors devant Lui, je jure de me faire moine.
Quatorzième logion
C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire. Et comme je suis peu doué pour faire dans le pathos, le Très-Haut, après moi vous donnera Christos.
Quinzième logion
De l'étude des réalités naturelles, je distingue quatre causes. Prenons pour exemple une statue. La cause matérielle : c'est la matière qui compose un objet, ici le marbre. C'est cette cause qui rend possible les contingences et les irrégularités des objets. En effet, la matière "résiste" à la mise en forme. A la forme s'opposent les contraintes de la matière, c'est de là que se produit le hasard, les "accidents". La cause formelle : c'est la forme que donne le sculpteur à la matière. La cause finale : c'est le but, l'usage que l'on veut faire de la chose, c'est sa finalité. Rien n'arrive sans but. La cause efficiente : c'est l'activité du sculpteur, le fait de sculpter. Car chaque développement a besoin d'un moteur qui puisse le mettre en marche. Une même chose peut avoir une pluralité de causes mais non au même sens.
Seizième logion
Tout art et toute recherche, de même que toute action et toute délibération réfléchie, tendent, semble-t-il, vers quelque bien. Aussi a-t-on eu parfaitement raison de définir le bien : cette perfection vertueuse et la lumière solaire à quoi on tend en toutes circonstances.
Dix-septième logion
Celui qui sera envoyé par le Logos Suprême pour parachever mon œuvre guidera l'humanité afin de trouver la voie de la divine médiété au sein du flou de la future guerre des idées. Lui et ses successeurs bâtiront à la fois une cité idéale et structure universelle qui rayonnera au-delà de la mer Tyrrhénienne et brillera même sur l'humanité entière.
Dix-huitième logion
le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.
Dix-neuvième logion
la beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée ET les choses sont des copies des Idées. la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
Vingtième logion
La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant. Elle est la science des causes premières et aussi la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.
Vingt-et-unième logion
l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. l'Etre Divin est tout-puissant ET l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
Vingt-deuxième logion
Le Logos, signifie dans ma métaphysique, le verbe suprême, le principe créateur et rationnel, la raison du monde, comme contenant en soi les idées éternelles, archétypes de toutes choses.
Les nouveaux logions d'Aristote
Premier logion
Ainsi donc, la sagesse est une disposition à agir via une médiété relative, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait un homme prudent. Mais c'est une médiété entre deux excès et c'est encore une médiété en ce que certains de ceux-ci sont au-dessous et d'autres « au-dessus » du « ce qu'il faut » dans le domaine des affections aussi bien que des actions, tandis que le sagesse, elle, découvre et choisit toujours la position moyenne.
Second logion
L'intellect est quelque chose de divin par comparaison avec l'homme, la vie selon la raison est également divine comparée à la vie humaine irréfléchie. Il ne faut donc pas écouter ceux qui conseillent à l'homme, parce qu'il est homme, de borner sa pensée aux choses humaines, et mortel, aux choses mortelles, mais l'homme doit, dans la mesure du possible s'immortaliser par la quête solaire, et tout faire pour vivre selon la partie la plus noble qui est en lui ;
Troisième logion
C'est en nous abstenant des excès que nous devenons tempérants, et en l'étant devenus que nous somme le plus capables de nous en abstenir; de même pour le courage: c'est en nous habituant à mépriser la peur et à résister que nous devenons courageux, et en l'étant devenus que nous serons le plus capable de résister à la peur.
Quatrième logion
Un homme ivre de vin tombe en avant parce qu'il sent la tête lourde, mais un homme ivre de bière tombe en arrière parce qu'il est proprement assommé. Le vin rend aussi les gens très affectueux. La preuve, c'est que l'homme ivre est porté à embrasser, même sur la bouche, ceux qu'il n'embrasserait pas s'il était à jeun.
Cinquième logion
Le Logos a agencé l’univers à partir des 4 éléments puis l’a doté d’une âme pour mouvoir le tout. Il a donc disposé ces éléments les uns à l’égard des autres, de telle sorte que ce que le feu est à l’air, l’air le fût à l’eau, et que ce que l’air est à l’eau, l’eau le fût à la terre. Par après, le Logos les a englobé en un divin éther unificateur.
Sixième logion
La logique remarque que tous les hommes sont naturellement désireux de savoir. Or savoir est le résultat de la démonstration rationnelle, car la démonstration est le syllogisme qui produit le savoir. Pour satisfaire ce désir naturel dans l’homme, la démonstration logique devient nécessaire; car l’effet, comme tel, ne peut pas exister sans la cause.
Septième logion
Si mon prédicat majeur est que : Tous les hommes sont mortels; si mon prédicat mineur postule que : Tous les Grecs sont des hommes; la conclusion de mon syllogisme logique est que : Tous les Grecs sont mortels. Mais en vérité, la subtile finalité de ces assertions syllogistiques est de mettre en exergue l'immortalité du moteur suprême du monde.
Huitième logion
L'analyse politique nous enseigne que toutes les fois que les uns ont d'immenses richesses, et que les autres n'ont rien, il en résulte ou la pire des démocraties ou une oligarchie effrénée, ou une tyrannie insupportable, produit nécessaire des deux excès opposés.»
Neuvième logion
L'élocution poétique doit avoir deux qualités: être claire et être au-dessus du langage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre; mais alors elle n'aura rien qui la relève. Elle sera relevée, et au-dessus du langage vulgaire, si l'on y emploie des mots extraordinaires, je veux dire, des mots étrangers, des métaphores, des mots allongés, en somme, tout ce qui n'est point du langage ordinaire. Mais, si le discours n'est composé que de ces mots, ce sera une énigme ou un barbarisme continu. Ce sera une énigme, si tout est métaphore; un barbarisme, si tout est étranger.
Dixième logion
L'homme est un vivant possédant la parole et un animal politique. L'humanité est donnée à l'homme en puissance, il doit ensuite la faire passer à l'acte et cela passe par une participation à la vie politique de la Cité. La parole prend alors une dimension fondamentale, elle permet à la Cité d'exister. Ainsi pour vivre hors de la Cité : il faut être soit une bête soit Dieu.
Onzième logion
Seul le croyant philosophe vit les yeux fixés sur la nature des choses et sur le divin, comme un bon pilote qui, ayant amarré les principes de sa vie aux réalités éternelles et stables, mouille en paix et vit en tête à tête avec soi-même. Elle est donc contemplative, même si enracinée dans la vie de la cité, cette science qu'est la sagesse, et pourtant elle nous offre la possibilité de tout faire en nous réglant sur elle.
Douzième logion
l'homme politique doit connaître le juste en soi pour déterminer ce qu'est le juste et le bon. Le juste en soi est suspendu aux essences premières existant par elles-mêmes selon leur nature éternelle. Le juste ne doit donc pas être réduit aux droits positifs, multiples et variables car sa portée est universelle sinon on n'a pas le critère adéquat de la justice éternelle. Quel plus terrible fléau que l'injustice qui a les armes à la main.
Treizième logion
La qualité de l'expression verbale est d'être claire sans être banale. C'est pourquoi j'affirme : puisse Dieu me révéler un jour le secret de l'univers, alors devant Lui, je jure de me faire moine.
Quatorzième logion
C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire. Et comme je suis peu doué pour faire dans le pathos, le Très-Haut, après moi vous donnera Christos.
Quinzième logion
De l'étude des réalités naturelles, je distingue quatre causes. Prenons pour exemple une statue. La cause matérielle : c'est la matière qui compose un objet, ici le marbre. C'est cette cause qui rend possible les contingences et les irrégularités des objets. En effet, la matière "résiste" à la mise en forme. A la forme s'opposent les contraintes de la matière, c'est de là que se produit le hasard, les "accidents". La cause formelle : c'est la forme que donne le sculpteur à la matière. La cause finale : c'est le but, l'usage que l'on veut faire de la chose, c'est sa finalité. Rien n'arrive sans but. La cause efficiente : c'est l'activité du sculpteur, le fait de sculpter. Car chaque développement a besoin d'un moteur qui puisse le mettre en marche. Une même chose peut avoir une pluralité de causes mais non au même sens.
Seizième logion
Tout art et toute recherche, de même que toute action et toute délibération réfléchie, tendent, semble-t-il, vers quelque bien. Aussi a-t-on eu parfaitement raison de définir le bien : cette perfection vertueuse et la lumière solaire à quoi on tend en toutes circonstances.
Dix-septième logion
Celui qui sera envoyé par le Logos Suprême pour parachever mon œuvre guidera l'humanité afin de trouver la voie de la divine médiété au sein du flou de la future guerre des idées. Lui et ses successeurs bâtiront à la fois une cité idéale et structure universelle qui rayonnera au-delà de la mer Tyrrhénienne et brillera même sur l'humanité entière.
Dix-huitième logion
le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.
Dix-neuvième logion
la beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée ET les choses sont des copies des Idées. la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
Vingtième logion
La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant. Elle est la science des causes premières et aussi la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.
Vingt-et-unième logion
l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. l'Etre Divin est tout-puissant ET l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
Vingt-deuxième logion
Le Logos, signifie dans ma métaphysique, le verbe suprême, le principe créateur et rationnel, la raison du monde, comme contenant en soi les idées éternelles, archétypes de toutes choses.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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