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Hagiographie de Saint Antoine le Grand

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Message par aurelien87 Ven 31 Aoû - 15:29

Hagiographie de Saint Antoine le Grand

Saint Antoine le Grand naquit en Provence dans un petit village de pêcheurs, en 1356. De parents modestes et honnêtes, il eut une enfance normale partagée entre les taches quotidiennes et sa foi en Aristote. Sa foi lui permettait de tout surmonter. Il trouva en elle refuge et sincérité.

Son père périt dans un accident de charrue. Il tomba alors que les chevaux paniqués partaient au galop, le pauvre homme fut labouré par sa charrue. A l’age de 12 ans, il eut à s'occuper de sa famille. Il devait subvenir aux besoins de celle-ci. Il travailla comme garçon de ferme. Dans son village de pêcheurs, les enfants riaient de lui, car il parlait aux animaux. Mais sa foi était si forte, qu’à 32 ans, il prit la décision de porter la bonne parole.

Il parcourait la Provence quand il apprit qu'un village, nommé Brignoles, était la proie de la famine. Les animaux mouraient pour on ne sait quelle raison. Les fruits et légumes n'étaient guère nourrissants. La population avait l'estomac qui criait famine. Il décida d'aller soutenir ces villageois et avait l'espoir qu'avec le réconfort de sa foi, leurs esprits s'ouvriraient et supporteraient cette dure épreuve.

Il arriva donc à Brignoles le 17 Janvier 1389. Sa présence passa inaperçue, mais pas pour tout le monde. Un éleveur de cochons reçu sa visite. Ils échangèrent quelques mots et Antoine pria pour les bêtes de ce pauvre homme qui avaient l'air bien mal en point. Il refusa l’hospitalité du paysan. Et il s’en alla chercher un endroit pour dormir. On dit qu’Antoine alla passer la nuit au milieu des vergers de Brignoles et que là il parla à Dieu.

Cette nuit là, l'éleveur, ne dormit pas. Des bruits d'agitation étranges provenaient de sa grange. Il pensa que c'était la fin. Ses cochons étaient en train de trépasser et avec eux l'espoir de nourrir correctement sa famille.

Au petit matin, le silence régnait sur la ferme. D’un pas inquiet, il alla voir ses bêtes pour vérifier si ses craintes étaient justifiées. Mais là sa surprise fut grande, il vit apparaître un cochon puis deux, puis cinq, puis quinze...... Mais comment cela était-il possible alors qu'au départ il ne lui en restait que trois ? Il fit le rapprochement avec Antoine venu la veille, et qui avait prié pour sauver ses bêtes et sa famille de la famine.

Il courut au village raconter son histoire. Les fermiers, septiques au début, ne purent le croire. Il fallait se rendre à l’évidence, grâce aux prières d'Antoine, nommé par les fermiers "Antoine le Grand" les cochons se multipliaient et guérissaient. De part sa foi et ses prières, il sauva Brignoles de la famine. Antoine dit à présent "Antoine le grand " reprit son chemin.

Les anciens racontent qu’il est monté vers le nord, vers les régions barbares au-delà des frontières du Saint Empire. Dans des contrées si reculées que la foi en Aristote n’y était pas arrivée. Partout où il passait, la foi en Aristote grandit. On raconte que dans le sud-est de la France, il fit gonfler les oies et qu’elles eurent des foies gigantesques. D’un peu partout, des échos vinrent, racontant les mêmes sortes d’évènements. Face à la famine et au désespoir des gens, Antoine priait. Et la nature se multipliait afin que tous puissent se nourrir.

Sa renommée fâchât un chef tribal du nord. De par ces prières et la foi en Aristote qui grandissait, Yvan Leterminus voyait son pouvoir s’affaiblir. De dépit il fit écarteler Antoine le grand, le 17 janvier 1407, et ses restes furent jetés dans un pré. L’on dit que l’année suivante, un verger y avait poussé. Que les arbres donnèrent des prunes tout au long de l’année. Dès qu’un fruit tombait ou était cueilli, un autre repoussait. Un jour Yvan fit couper les arbres. Et le lendemain, au lieu d’un tronc, il y en avait deux. Furieux, le chef prit une hache et frappa un des arbres. Une prune énorme tomba sur la tête d’Yvan. Le fruit était si gros et si lourd qu’il lui fracassa le crâne.

aurelien87

Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012

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