Archevêché de Reims
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[Tully] Traité Général de Théologie [En cours...]

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Message par Tully Sam 19 Juin - 1:08




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    Pour le moment...




    Notre cœur saigne. Sanguinolent de savoir le monde en grand danger. Nous avons appris que des conflits politiques et plus rarement des conflits idéologiques éclatent, dans toutes les provinces, dans tous les royaumes, l'Aristotélisme est menacé. Une menace amplifiée par la vanité et par le manque de vertu des personnes qui se reconnaîtront.
    Notre propos introductif se veut pessimiste, car nous avons été profondément touché par les nouvelles que nous avons reçu dernièrement. Nous avons prié, nous avons espéré, nous sommes convaincu après une longue période de réflexion que l'Église doit prendre ses responsabilités, elle doit elle-même guider les hommes sur le chemin semé d'embuches qu'est le chemin vers le paradis solaire.
    La créature sans-nom est partout et à tout heure elle se glisse dans les esprits égarés et murmure ses instructions barbares et pécheresses pour que les esprits faibles se confondent dans l'erreur que le Très-Haut a voulu prévenir par l'intermédiaire de Christos en créant la Sainte Église Aristotélicienne.

    I- L'humain, le sans-nom et la liberté de choisir

      Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire." (Chap. VIII - « La décision ». Alinéa 3)


    L'omniscient l'a dit : « Je te laisse l'occasion de le prouver », de prouver que le fort doit dominer le faible. Il met donc à l'épreuve le sans-nom, mais Il nous met nous-même à l'épreuve en nous obligeant à suivre le chemin de la vertu, en ignorant les murmures de la créature du mal. Cette liberté de choix, cette possibilité de choisir, d'effectuer nos propres choix, cette possibilité de choisir la facilité, en suivant les préceptes que nous souhaitons nous-même combattre, soit choisir la voie la plus difficile, la plus épuisante, tant moralement que physiquement, la Voie de la Vertu.
    Les habitants d'Oanylone ont fait ce choix, une grande majorité d'entre eux plus exactement, en choisissant l'impiété et le péché, se sont délibérément et eux-même condamnés à vivre la destruction et la purification divine.

      "Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie." (Chapitre VI - « La punition » . Alinéa 4)

      "Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence." (Chapitre VI - « La punition » . Alinéa 5)


    Nous l'avons vu, les conséquences sont catastrophiques pour tous ceux qui se laisseraient aller dans le vice et le péché. La Très Sainte Église Aristotélicienne fut fondée par Christos, cette institution de Dieu sur terre est la seule à détenir la vérité quant à la foi, ou devrais-je même dire la Vraie Foi, la seule et unique Vrai Foi.

    II – Les Épreuves de la vie comme balance de Justice.

    Ainsi nous avons pu entrevoir brièvement un aspect particulier de cette différence fondamentale entre le bien et le mal. Ce choix qui déterminera notre vie après la mort.
    La Justice est une notion particulièrement ancienne, née avant même l'Aristotélisme, avant même les grandes civilisations. A l'aube des temps tel que nous le connaissons, la Justice existait déjà en tant que juste cause, c'est d'ailleurs de là que provient le mot. C'est un fondement même qui fait partie intégrante de nous en tant qu'enfants du Très-Haut, c'est la base même de l'équité et du droit comme fondation de la vie en communauté, La Justice doit être légale face à la loi pour être valide d'où l'importance des lois provinciales et royales ou impériales. La Justice abandonne sa dimension initialement spirituelle et théologique pour entrer dans une dimension désormais autonome par rapport à la vie de la cité comme le voulait notre prophète Aristote. Précisons tout de même que les lois Divine se placent au dessus de toute lois, c'est pour cela que les normes doivent avoir une hiérarchie claire et concise. Ce que Dieu peut imposer est juste. Comme inspiré par le Très-Haut, le législateur humain devient l'image fidèle du pouvoir absolu de Dieu.

    L'homme est bon et miséricordieux par nature, juste et droit de caractère et d'éducation, mais soumit aux préceptes du sans-nom. Il rend une justice partiale, imparfaite et fondamentalement intéressée. Exception discrète à la règle, la Justice Canonique, qui bien qu'imparfaite se base sur les paroles divines et s'en trouve donc assurément parfaite d'un premier abord. Mais en tenant compte du fait que comme n'importe quel juge provincial, les serviteurs de la Très Grande Église Aristotélicienne, restent malheureusement humains et donc de nature imparfaite.

    Suivant cette déduction logique, nous pouvons avec certitude affirmer que seule la Justice Divine est Parfaite.

    Les Épreuves ou choix que subit l'homme au cours de sa vie feront donc pencher la balance de la Justice Divine d'un côté ou de l'autre, l'Église agissant comme un poids, aidant les enfants du Très-Haut à gagner le Paradis Solaire

      Et Dieu me parla : “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.” (Chapitre IV - « Le jugement divin ». Alinéa 6)


    Comme une main invisible, Il guide nos pas en fonction de nos choix individuels. Ne parle t-on pas de main de la Justice ? Pour définir un des attributs des Rois de France ? Peut-on affirmer en sachant cela que l'homme reste maître de ses choix ?

    III – L'homme est-il libre ou soumis à la volonté de l'Omniscient ?

    L'homme est libre de nature. Il possède ce libre-arbitre significatif de la condition humaine et liée à son don de parole. Le fait qu'il puisse s'exprimer de lui-même et qu'il puisse réfléchir par lui-même, sans devoir laisser la main à son intérêt comme les autres créatures de Dieu, nous prouve qu'il est plus libre que les autres.
    Cette liberté reste pleine et entière, seulement, elle a une limite. Non seulement la liberté de l'homme doit respecter la liberté de ses frères et sœurs, mais elle doit aussi respecter les préceptes inaliénables du Très-Haut. Croire, avoir la foi, respecter l'Église et ses représentants pour leur dévouement, leur sacrifice quotidien, voilà une chose qui reste certaine.
    Nous pouvons donc en déduire que l'homme est libre, mais reste de tout temps soumis à la volonté de Dieu. L'un et l'autre ne sont pas séparable. La liberté et la soumission, bien qu'opposée sont dans notre réflexion, complémentaires. Tout comme un vassal doit sa soumission à son seigneur, l'homme doit sa soumission à Dieu l'Éternel.
    Tout ce qui se fait ne peut être égal à la cause qui le produit; autrement il faudrait supprimer la justice, qui doit attribuer à chacun ce qui lui appartient. Donc Dieu en créant l'homme, même dans un état excellent, ne l'a point fait ce qu'il était lui-même. Or l'homme qui est bon par volonté vaut mieux que celui qui l'est par nécessité. Conséquemment il a fallu donner à l'homme une volonté libre.

    IV– Dieu est-il tout puissant ?

    Dieu est tout puissant, assurément, nous sommes nés de lui comme nous sommes en lui, une partie de lui. Tel le bras qui est un membre du corps humain, nous sommes une partie de Dieu. Il est notre maître suprême et éternellement bon, juste et miséricordieux. Il est les ailes des anges, les bouches des prophètes, l'âme de l'Église. Il est notre Père, comme nous sommes Ses enfants. Des enfants emplis d'amour, d'Amitié, de Fraternité, à l'image de notre créateur nous tendons vers la perfection divine.
    Dieu est le monde, l'espace, la vie et la mort. Il est tout. En Être doté d'une éternelle perfection, il est l'espoir et le futur du monde. Il est le ciel, comme nous sommes les étoiles. Il est la fleur, comme nous sommes les pétales. Il nous aime et nous devons l'aimer et le respecter fait partie de nos devoirs les plus élémentaires.
    Aristote et Christos sont venus nous délivrer Sa parole. La seule et unique vraie parole. L'Église en est la descendante et la protectrice. Successeurs des apôtres les prélats sont. C'est incontestable.

    V– Mais si Dieu est tout puissant, l'Église est-elle toute-puissante ?

    D'une certaine façon c'est le cas. Prenons le problème différemment. Nous savons que Dieu est tout-puissant. Nous savons que l'Église succède aux prophètes, comme détentrice de la vérité divine. Telle une rivière qui répand son limon pour favoriser les cultures, l'Église répand la bonne parole pour le Salut de l'Humanité. C'est un état de fait incontestable. L'Église en tant qu'institution est toute puissante à l'image de Dieu. Mais l'Église est composée d'hommes et de femmes soumis à l'erreur, même si leur foi tend à limiter les risques d'erreurs, c'est une possibilité. Malgré sa toute-puissance l'Église est faillible.

    VI– Les faiblesse de l'Église, peuvent-elles être une force ?

    Nous avons pu déduire de la toute-puissance de la Très-Sainte Église Aristotélicienne. Nous avons aussi entrevu que l'Église peut-être soumise elle aussi aux murmures du sans-nom et aux erreurs propres à l'homme.
    Mais cette faiblesse peut aussi être une source de force car l'Église se devant de montrer l'Exemple doit faire un travail de fond pour éviter de montrer le mauvais exemple au monde. Ce travail implique une quête encore plus poussée vers la perfection divine d'autant plus importante, que celle du fidèle, et donc forcément un meilleur exemple. Certes cela n'empêchera jamais de montrer le mauvais exemple, Mais qui peut se gausser de ne jamais faire d'erreur ?

    VII– Des erreurs des autorités temporelles ?

    L'homme malgré sa tendance à aller vers la perfection demeure un Être imparfait. Cette imperfection doit être accompagnée par une foi sans failles envers Dieu et envers son Institution, qui rappelons le est la seule détentrice de la vérité divine. Cette vérité est d'autant plus légitime que l'Église se base sur les paroles du Très-Haut sans interprétation pour guider ses ouailles.
    Nous comprenons que certains dirigeants provinciaux peuvent faire des erreurs, nous le comprenons d'autant plus que nous même avons fait, faisons, et feront des erreurs. Mais ces erreurs doivent être accompagnées par une vertu à toute épreuve, une croyance, une humilité. L'humilité de reconnaître ses erreurs.

    De tous temps les hommes ont voulus s'approprier les écrits des saints, des théologues et des docteurs de l'Église, en travestissant leur sens pour les faire correspondre à la teneur de leurs erreurs.
    Ce détournement de la vérité divine est inacceptable, car il rabaisse la valeur théologique, des écrits, traductions et textes de la Sainte Église. Mais même inacceptable nous comprenons, en bon berger, la provenance de telles erreurs. Le sans-nom murmure, pervertit et détourne les hommes de la vraie vérité et du Salut Divin.
    Nous ferons tout pour lutter contre ces brebis égarées cherchant à contaminer leurs frères et sœurs, si elles ne souhaitent pas entrer dans le droit chemin, sous le giron de l'Église Aristotélicienne.
    Le Dogme Aristotélicien est composé d'une multitude d'idées, de commandements, d'exemples, permettant aux hommes de suivre le bon chemin, tel un phare portuaire, guidant les bateaux à bon port, l'Église guide l'homme vers le Paradis Solaire.

    Vous qui êtes des serviteurs de vos populations, élus par le peuple pour le peuple, vous qui possédez cette foi, ou qui venez de la recevoir, puisse t-elle se développer et s'accroître en vous comme une graine de sagesse dans votre esprit. Ne vous laissez pas tromper par les superstitieux païens, ni par les perfides hérétiques, ni même par les mauvais aristotéliciens, qui vivent au sein de l'Église Aristotélicienne et sont d'autant plus coupable qu'ils sont des ennemis domestiques. Prenez garde et gouvernez tel des relais de foi, dans la lumière du Créateur, et pour le Salut de l'Humanité.

    Nous avons pu traité des erreurs relatives à l'homme, mais quel peut-être le rapport entre la foi et la réflexion, entre la foi et la raison...

    VIII– Entre foi et raison, l'esprit de l'homme balance...

    D'un point de vu théologique et philosophique, le lien est fort entre foi et raison. Tantôt l'esprit de l'homme va suivre sa raison, tantôt il suivra ses croyance, se foi...
    Abordons l'aspect théologique de la différence entre foi et raison.

    – La foi représente vulgairement la croyance en la chose divine, en Dieu. Elle se manifeste par le cœur. Nous la ressentons tout au long de notre vie comme une présence intérieure, l'amour que l'on porte à Dieu.
    Dieu nous aime et nous l'aimons. La foi nous construit, nous fait avancer et nous comble intérieurement. Elle nous permet de nous intégrer au sein de la Cité, de nous intégrer parmi une communauté de personnes partageant la même foi, les même idéaux, les mêmes espérances. Grâce à elle nous percevons la présence chaude et réconfortante de Dieu en nous. La foi nos sublime, par des impressions, par des sensations, par la manière dont nous sommes les témoins du monde qui nous entoure.

    – La raison est le propre de l'homme, comme la parole, elle est un cadeau de Dieu, une protection, une aide de vie. Elle représente le carcan de la vérité, l'enveloppe spirituelle de la limite entre le bien et le mal. Elle est la seule caractéristique de l'homme qui nous permet de raisonner en liant nos croyances, notre foi en Dieu ; l'Amour, l'Amitié, la Colère, la Justice ; toutes ces vertus et ces vices qui nous constituent. La raison est un don de dieu qui est tous et rien à la foi. La raison qui nous permet de réfléchir et de choisir entre le bien et le mal.
    Nous l'avons vu ensemble, foi et raison sont très liées. Cette liaison nous apparaît comme étant essentielle à notre existence tout autant que l'est l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, la nourriture que l'on mange.



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