Hagiographie de Sainte Lydie
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Hagiographie de Sainte Lydie
Sainte Lydie
Enfance et persécution.
Lydie naquit à Chypre en Asie mineure, au milieu du troisième siècle après Christos. Fille d’une riche famille convertie à l'aristotélisme depuis près d'un siècle, elle grandit en cachant sa foy.
Lydie, aristotélicienne convaincue, priait en cachette. N'ayant pour seul enseignement que les histoires des apôtres de Christos que lui contait sa grand mère, elle ne possédait aucune livre. Les textes écrits étaient interdits par son père, lequel avait peur que des soldats en viennent à les découvrir.
À cette époque, l'empereur Numérien persécutait et torturait les aristotéliciens. Dans un rêve qu'il avait coutume de faire souvent dans sa jeunesse, il avait vu un aristotélicien lui voler sa popularité. Sa haine en fut immense : il n'hésita pas à faire brûler des médailles de baptêmes aristotéliciens et, une fois celles-ci rouges, à les coller sur le front des présumés aristotéliciens avant de les faire tuer.
Sa vie, sa mort
Devenue adulte, Lydie devint un réputé médecin pour sa communauté. Bien qu'elle côtoyait les familles du palais et les riches familles de la cité, elle continua toujours à pratiquer sa religion en cachette.
Un jour, alors qu'elle donnait des soins aux pauvres dans un bâtiment qu'elle avait loué à cet effet, elle fut interpellée par des soldats qui lui signifièrent que l’empereur l’avait convoquée en son palais.
Le fils de Numérien était sujet à une forte fièvre depuis plusieurs semaines. Aucun médicastre de la cour n'était parvenu à trouver remède, ainsi, il s'était résolu à faire appel à Lydie, ayant entendu les miracles qu’elle avait fait auprès des miséreux.
Trois jours plus tard, grâce à aux soins qu'elle lui prodigua, le fils de l'empereur se retrouva sur pied. Numérien ne croyait pas aux miracles et fut intrigué par cette femme qui avait réussi en trois jours ce que ses propres médicastres n'étaient parvenus a faire en plusieurs semaine. Il insista donc pour la garder auprès de lui encore quelques jours, officiellement pour la remercier en lui donnant le titre de médicastre impérial, officieusement pour que le proconsul puisse l'espionner afin de connaître le secret de sa médecine.
Un soir, alors que le proconsul espionnait Lydie, il l’aperçut en prière et l'entendit louer à voix basse Christos et ses apôtres.
Lorsque ceci fut révélé à l’empereur, sa réaction ne se fit pas attendre : furieux qu'une aristotélicienne ait logé sous son toit et mangé dans ses couverts, il la fit arrêter et exécuter. On raconte qu'il prit la médaille aristotélicienne trouvée sur Lydie et la mit à chauffer pour ensuite la lui coller sur le front avec tant de force que personne ne put la décoller de la dépouille.
La répercussion [b]
Plusieurs jours après cet événement, Numérien fut pris de la même fièvre que son fils. Les médicastres ne trouvèrent aucune solution pour le mener sur le chemin de la guérison, mais tous purent apercevoir que, jour après jour, une marque circulaire avec une croix en son milieu prit forme sur le front de l'empereur.
À l'extérieur, la situation était différente : les pauvres ne pouvaient recevoir de soins gratuits comme leur en donnait Lydie et mouraient par centaines. Leurs cadavres s'entassaient dans la cité, au grand dam des commerçants et des citadins qui protestèrent devant le conseil impérial et réclamèrent que l'empereur fournisse un médicastre bénévole aux pauvres et leur ouvre un bâtiment réservé a cet effet, comme l'avait fait Lydie.
Numérien, pris de remords d'avoir fait tuer la seule qui aurait pu le guérir et honteux de voir une médaille aristotélicienne se dessiner sur son front, comprit en voyant les demandes du peuple qu'il était lui-même le protagoniste de son prémonitoire cauchemar : en assassinant Lydie, il venait de la rendre plus populaire que lui-même.
Numérien fit rouvrir le bâtiment où Lydie recevait les indigents et y installa plusieurs médicastres, le tout à titre gracieux. Il autorisa la pratique du culte aristotélicien et fit transporter la dépouille de Lydie, ainsi que plusieurs parchemins racontant sa vie, à Rome où siégeait le chef suprême de l'Église.
On raconte que Numérien guérit de sa fièvre et que la marque sur son front disparut peu après. Il est aussi de connu que plusieurs guérisons miraculeuses eurent lieu dans le bâtiment alloué aux miséreux.
[b]Symbole et relique
Sainte patronne des médicastres et de la voie de médecine.
Crypte avec textes et dépouille découverte en (?)
Sa fête est le 17 avril, jour où la marque de la médaille apparut sur le front de l'empereur.
Écrit d'après des textes turcs et latins découverts dans une crypte en dessous de la place d’Aristote par des citadins romains chargés des canalisations.
Enfance et persécution.
Lydie naquit à Chypre en Asie mineure, au milieu du troisième siècle après Christos. Fille d’une riche famille convertie à l'aristotélisme depuis près d'un siècle, elle grandit en cachant sa foy.
Lydie, aristotélicienne convaincue, priait en cachette. N'ayant pour seul enseignement que les histoires des apôtres de Christos que lui contait sa grand mère, elle ne possédait aucune livre. Les textes écrits étaient interdits par son père, lequel avait peur que des soldats en viennent à les découvrir.
À cette époque, l'empereur Numérien persécutait et torturait les aristotéliciens. Dans un rêve qu'il avait coutume de faire souvent dans sa jeunesse, il avait vu un aristotélicien lui voler sa popularité. Sa haine en fut immense : il n'hésita pas à faire brûler des médailles de baptêmes aristotéliciens et, une fois celles-ci rouges, à les coller sur le front des présumés aristotéliciens avant de les faire tuer.
Sa vie, sa mort
Devenue adulte, Lydie devint un réputé médecin pour sa communauté. Bien qu'elle côtoyait les familles du palais et les riches familles de la cité, elle continua toujours à pratiquer sa religion en cachette.
Un jour, alors qu'elle donnait des soins aux pauvres dans un bâtiment qu'elle avait loué à cet effet, elle fut interpellée par des soldats qui lui signifièrent que l’empereur l’avait convoquée en son palais.
Le fils de Numérien était sujet à une forte fièvre depuis plusieurs semaines. Aucun médicastre de la cour n'était parvenu à trouver remède, ainsi, il s'était résolu à faire appel à Lydie, ayant entendu les miracles qu’elle avait fait auprès des miséreux.
Trois jours plus tard, grâce à aux soins qu'elle lui prodigua, le fils de l'empereur se retrouva sur pied. Numérien ne croyait pas aux miracles et fut intrigué par cette femme qui avait réussi en trois jours ce que ses propres médicastres n'étaient parvenus a faire en plusieurs semaine. Il insista donc pour la garder auprès de lui encore quelques jours, officiellement pour la remercier en lui donnant le titre de médicastre impérial, officieusement pour que le proconsul puisse l'espionner afin de connaître le secret de sa médecine.
Un soir, alors que le proconsul espionnait Lydie, il l’aperçut en prière et l'entendit louer à voix basse Christos et ses apôtres.
Lorsque ceci fut révélé à l’empereur, sa réaction ne se fit pas attendre : furieux qu'une aristotélicienne ait logé sous son toit et mangé dans ses couverts, il la fit arrêter et exécuter. On raconte qu'il prit la médaille aristotélicienne trouvée sur Lydie et la mit à chauffer pour ensuite la lui coller sur le front avec tant de force que personne ne put la décoller de la dépouille.
La répercussion [b]
Plusieurs jours après cet événement, Numérien fut pris de la même fièvre que son fils. Les médicastres ne trouvèrent aucune solution pour le mener sur le chemin de la guérison, mais tous purent apercevoir que, jour après jour, une marque circulaire avec une croix en son milieu prit forme sur le front de l'empereur.
À l'extérieur, la situation était différente : les pauvres ne pouvaient recevoir de soins gratuits comme leur en donnait Lydie et mouraient par centaines. Leurs cadavres s'entassaient dans la cité, au grand dam des commerçants et des citadins qui protestèrent devant le conseil impérial et réclamèrent que l'empereur fournisse un médicastre bénévole aux pauvres et leur ouvre un bâtiment réservé a cet effet, comme l'avait fait Lydie.
Numérien, pris de remords d'avoir fait tuer la seule qui aurait pu le guérir et honteux de voir une médaille aristotélicienne se dessiner sur son front, comprit en voyant les demandes du peuple qu'il était lui-même le protagoniste de son prémonitoire cauchemar : en assassinant Lydie, il venait de la rendre plus populaire que lui-même.
Numérien fit rouvrir le bâtiment où Lydie recevait les indigents et y installa plusieurs médicastres, le tout à titre gracieux. Il autorisa la pratique du culte aristotélicien et fit transporter la dépouille de Lydie, ainsi que plusieurs parchemins racontant sa vie, à Rome où siégeait le chef suprême de l'Église.
On raconte que Numérien guérit de sa fièvre et que la marque sur son front disparut peu après. Il est aussi de connu que plusieurs guérisons miraculeuses eurent lieu dans le bâtiment alloué aux miséreux.
[b]Symbole et relique
Sainte patronne des médicastres et de la voie de médecine.
Crypte avec textes et dépouille découverte en (?)
Sa fête est le 17 avril, jour où la marque de la médaille apparut sur le front de l'empereur.
Écrit d'après des textes turcs et latins découverts dans une crypte en dessous de la place d’Aristote par des citadins romains chargés des canalisations.
aurelien87- Nombre de messages : 382
Date d'inscription : 10/08/2012
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